La célébration en Algérie du 100e anniversaire de la Journée internationale de la femme constitue inévitablement une halte pour évaluer le parcours accompli par la femme algérienne, qui a toujours manifesté sa volonté d’émancipation.
Une volonté dont la consécration sur le terrain est loin de constituer une chose aisée compte tenu des multiples obstacles empêchant son intégration en tant que «second pilier de la société». En termes plus simples et en raison de la persistance de mentalités rétrogrades, la femme en Algérie continue de faire l’objet d’une vision très réductrice du rôle qui est le sien et des tâches accomplies
à l’égard de sa famille, en particulier, et de la société, en général. Pis, elle est violentée à l’intérieur de son foyer conjugal et harcelée dans son milieu professionnel. Il est grand temps de mettre un terme à ces graves dérapages, d’autant plus que la notion de démocratisation d’une quelconque société ne saurait s’accomplir sans la consécration des droits entiers de la femme.