Stellantis El Djazaïr et IDENET s’allient pour moderniser le secteur des taxis en Algérie

Stellantis El Djazaïr et IDENET s’allient pour moderniser le secteur des taxis en Algérie
Stellantis El Djazaïr

La filiale algérienne de Stellantis, Stellantis El Djazaïr, a récemment signé un partenariat stratégique avec la start-up locale Idenet dans le but de moderniser le secteur des taxis en Algérie. Cet accord, annoncé lors de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), prévoit d’équiper les taxis de technologies modernes de géolocalisation et de taximètres, améliorant ainsi l’efficacité et la sécurité des transports urbains.

Ce partenariat s’inscrit dans la stratégie de « deep localisation » de Stellantis, qui vise à renforcer l’intégration industrielle locale. En travaillant avec des partenaires algériens comme Idenet, l’entreprise contribue au développement de la sous-traitance automobile, à la création de valeur ajoutée nationale et au transfert de savoir-faire.

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Cette collaboration illustre la volonté de Stellantis de soutenir l’économie algérienne et de stimuler l’industrie locale. Pour Idenet, ce partenariat avec Stellantis s’ajoute à son récent contrat de 150 millions de dollars avec l’entreprise sud-africaine Metair Investments.

Raoui Beji, architecte de l’avenir automobile algérien, récompensé pour la Fiat Grande Panda CKD

L’usine Stellantis en Algérie a récemment marqué un jalon majeur dans l’industrie automobile du pays, et son directeur général, Raoui Beji, a été reconnu pour son rôle de premier plan. Lors de l’Intra-African Trade Fair (IATF 2025), la Fiat Grande Panda, le tout premier modèle assemblé en CKD (Complete Knock Down) sur le sol algérien, a été dévoilée.

L’usine de Tafraoui, près d’Oran, est au cœur de cette transformation. Depuis décembre 2023, elle a commencé à recevoir des kits de voitures démontés pour un assemblage complet, avec un taux d’intégration locale initial de 20%.

Stellantis a pour objectif d’atteindre 30% d’ici 2026 en collaborant avec 13 fournisseurs nationaux. Cette initiative vise non seulement à satisfaire la demande du marché algérien en véhicules abordables, avec une production ciblée de 60 000 unités en 2025 et 90 000 en 2026, mais aussi à créer un écosystème industriel durable.

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Le travail de Raoui Beji a été salué lors de la clôture de l’événement, où il a reçu l’Africa Automotive Show Award. Ce prix, symbolique, met en lumière le virage stratégique de l’Algérie, qui se positionne désormais comme un acteur de la production automobile régionale et non plus seulement comme un marché de consommation.

Beji a souligné que ce succès est le résultat du soutien des autorités, de la confiance des partenaires et de l’engagement des équipes, ouvrant la voie à des perspectives d’exportation vers le marché africain via la ZLECAf.