Tous les regards sont braqués depuis plusieurs jours sur le siège de la FAF à Dély Ibrahim pour connaître le nom du sélectionneur national qui succédera à Saâdane après la démission de ce dernier,……le lendemain du faux pas des Verts le 3 septembre dernier contre la Tanzanie.
Le président de la FAF avait laissé entendre que le nom du futur sélectionneur serait annoncé avant la semaine prochaine.
D’ailleurs, et comme chacun le sait, il a eu une entrevue avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hachemi Djiar, mardi dernier, où les deux hommes se sont mis d’accord pour le recrutement d’un entraîneur étranger de renommée mondiale.
Les pouvoirs publics ont donné le feu vert pour débloquer la somme nécessaire pour l’engagement d’un grand entraîneur. Le feu vert des pouvoirs publics a rassuré Mohamed Raouraoua pour entamer les recherches et étudier les meilleures pistes possibles pour choisir l’entraîneur qui possède le meilleur CV et qui serait disponible et prêt à assumer sa mission à la tête de la sélection algérienne dans cette période précise.
Le premier responsable du football algérien avait, dans un premier temps, songé à la piste française, plusieurs noms lui ont été proposés, entre autres Philippe Troussier, Roland Courbis et même Vahid Hallilodzic, mais les choses n’ont pas évolué pour le moment, puisqu’on est toujours au stade de la réflexion.
Un autre nom circule depuis déjà plusieurs mois, c’est celui du Serbe Bora Multinovic ; d’ailleurs, ce dernier a même supervisé la rencontre disputée par les Verts lors de la dernière CAN contre le Nigeria pour le compte du match de classement pour la troisième place.
Même si une source sûre au niveau de la FAF avait laissé entendre que le Serbe est prêt à accepter le poste de sélectionneur des Verts, le président de la FAF ne veut pas pour l’instant trancher en faveur de cet entraîneur, préférant attendre et étudier les autres CV.
La piste allemande entre en course
Par ailleurs, et selon des informations crédibles, le président de la FAF a chargé un grand manager pour lui chercher un entraîneur allemand de renommée mondiale parlant le français, disposé à prendre la barre technique de la sélection algérienne.
Raouraoua veut choisir une personne qui réponde aux critères fixés par la FAF en matière de carte de visite qui doit être étoffée. L’école allemande connue pour sa rigueur et sa compétence encourage le boss de Dély Ibrahim à songer à cette piste, eu égard aux résultats réalisés par les entraîneurs allemands qui sont à la tête des différentes sélections à travers le monde. Même si pour le moment on n’est qu’au stade des recherches, il n’en demeure pas moins que plusieurs pistes sont envisageables au vu de leur expérience en Afrique et de leur maîtrise de la langue de Voltaire.
Shaefer, Stielike, Hey, Pfister et les autres
L’entraîneur Winfried Shaefer possède un CV éloquent, il a entraîné la sélection camerounaise avec laquelle il a remporté la CAN en 2002, il a même participé avec le Cameroun au Mondial 2002, organisé conjointement par le Japon et la Corée du Sud.
Shaefer est parti ensuite aux Emirats où il a entraîne El-Ahly et El-Aïn. Shaefer possède toutes les qualités pour entraîner avec aisance la sélection algérienne.
Un autre entraîneur allemand qui a fait ses preuves en Afrique, Uli Stielike, l’ancien capitaine de la sélection allemande avait entraîné la sélection ivoirienne de 2006 à 2008, réalisant avec elle des résultats remarquables. Après son expérience ivoirienne, il est parti au Qatar où il entraîne actuellement l’équipe d’El-Sailiya, où évolue l’-ex-international algérien Yazid Mansouri.
L’autre coach germanique qui est en train de faire son chemin en Afrique est Antoine Hey, âgé à peine de 40 ans, et qui a déjà entraîné plusieurs sélections africaines, comme la Gambie, le Liberia et le Kenya. Il a même eu une courte expérience en Tunisie comme entraîneur de l’US Monastir. Hey pourrait très bien atterrir à la barre technique de la sélection algérienne si les choses évoluent dans ce sens.
Enfin, l’autre entraîneur allemand qui possède un CV extraordinaire et qui connaît l’Afrique comme sa poche, c’est Otto Pfister. Ce grand technicien allemand a entraîné le Togo, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Rwanda, le Ghana et l’ex-Zaïre, il reste une grande figure du football.
Mais vu son âge (73 ans), on imagine mal comment il va prendre les destinées de l’EN. Toutes ces pistes sont envisageables, maintenant, il reste à savoir que va décider le président de la FAF qui s’occupe personnellement de ce dossier qui focalise l’attention de l’opinion sportive algérienne.