Statut particulier des résidents,Ould Abbès le promet pour fin juin

Statut particulier des résidents,Ould Abbès le promet pour fin juin
statut-particulier-des-residentsould-abbes-le-promet-pour-fin-juin.jpg

Il faut attendre la fin du mois pour connaître le contenu du statut.

Les hôpitaux sont paralysés et ce sont les patients qui paient les pots cassés. Après avoir essayé toutes les méthodes: conciliation, répression, intimidation… voilà que le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M.Djamal Ould Abbès, fait un geste envers les médecins résidents. Il, a, en effet, affirmé jeudi à Alger que le «décret portant sur le statut particulier des médecins résidents sera promulgué avant fin juin courant».

Cette réponse, qui est en fait une confirmation d´une promesse d´il y a quelques semaines, a été faite par Ould Abbès pour rassurer des médecins résidents exerçant au Centre hospitalo-universitaire de Bab El Oued. Apprenant la visite inopinée du ministre, à la polyclinique Ibrahim-Gharafa (Bab El Oued), ces résidents se sont rendus sur les lieux pour l´interpeller et lui faire part de leurs préoccupations. Ainsi le ministre a encore une fois mis la balle dans le camp de la Coordination autonome des médecins résidents algériens (Camra), en soutenant qu´elle «avait approuvé ce projet actuellement au niveau de la Fonction publique avant de se rétracter». Dans le même registre, le ministre a indiqué, à l´APS, qu´il avait répondu à toutes les revendications exprimées par les médecins résidents. A l´instar de l´augmentation des primes de contagion et de permanence. Pour ce qui est de l´aspect pédagogique, Ould Abbès, tacle son collègue Harraoubia, en estimant que cela est du ressort du ministère de l´Enseignement supérieur.

Une façon pour le ministre de la Santé de dire à son alter ego que le blocage est désormais dans son camp. Pour ce qui est de leur revendication principale qui est la suppression du service civil, M.Ould Abbès a, encore une fois, affirmé que la question dépassait les prérogatives de son département ministériel. Et le recours à la dissuasion et la répression avec les retraits sur salaires pour les grévistes? Le ministre confirme cette mesure, qui n´est pas de la répression mais une suite logique. «Nous ne payons pas ceux qui ne travaillent pas, ma mission est de veiller sur l´argent de l´Etat», précise-t-il. Surtout que pour lui cette grève est illégale.

«La justice a déclaré l´illégalité de la grève», peste-t-il. Malgré cela, il dit que «la voie du dialogue reste ouverte à condition qu´il se déroule sur des bases claires et précises». Ajoutant que «la grève est un droit légitime mais le respect des décisions de justice est le devoir de tous». Cette nouvelle sortie de Ould Abbès, démontre sa volonté de désamorcer cette crise qui tarde à être règlée.