Conçus par les urbanistes pour être un élément de liaison essentiel des réseaux piétonniers, permettant d’isoler le piéton des dangers de la circulation routière, les trottoirs sont dans plusieurs quartiers de la ville encombrés par le stationnement anarchique des véhicules.
Le squat des trottoirs par des automobilistes peu soucieux du respect des règles élémentaires de citadinité a atteint des proportions telles que certaines villes et même les petites localités de la wilaya d’Oran sont devenus carrément inaccessibles aux piétons.
En effet, Dans la capitale de l’Ouest, comme d’ailleurs à Arzew, Ain Turk ou même Hasssi Bounif ou encore Misserghine, les trottoirs étroits sont à longueur de journée occupés en toute impunité par plusieurs voitures en stationnement, gênant le passage aux piétons, les contraignant ainsi à emprunter la chaussée, au risque de se faire écraser.
L’endroit le plus dangereux est, l’avenue d’Arcole, une voie a grande circulation, fréquentée non seulement par des centaines de véhicules légers chaque jour, mais également par des dizaines de bus.
Les propriétaires, stationnent leurs voitures de cette façon sur le trottoir, pour éviter a ce qu’elles ne soient pas touchées par les véhicules qui transitent par cette voie, ce qui veut dire en claire, que ces chauffards craignent beaucoup plus pour leurs véhicules que pour la vie des piétons.
Des piétons, que nous avons rencontrés sur place et prendre leurs avis sur la question, pensent que la loi ne s’applique que dans certains endroits et pour certaines personnes seulement. « Lorsque, j’arrive à cette endroit, je me trouve forcé d’emprunter la chaussée.
Je le fait avec prudence et au passage de chaque bus, je dois m’arrêter pour coller mon dos contre le véhicule garé sur le trottoir, afin de ne pas me faire écraser, c’est très dangereux, mais que faire d’autre, le mutisme et le laisser-faire, encouragent l’anarchie. Cela, aussi ’est très mauvais pour l’avenir» , explique une personne âgée.
Un groupe de jeunes pense que les services concernés, ne font pas correctement leur travail sinon, disent ils, comment tolérer une telle
situation. « Est-ce que la loi, qui règlemente le stationnement ne s’applique, que dans les deux grandes artères du centre ville d’Oran, à a savoir, la rue Larbi Ben M’hidi et la rue Mohamed Khemisti, ou l’interdiction est, sanctionnée par l’immobilisation du véhicule, par un sabot à la roue, jusqu’au paiement d’une amende ?
Pourquoi, ne fait-on pas de même au niveau de l’ avenue d’Arcole et dans d’autres avenues, ou cette manière de stationner, expose les piétons au danger,», s’interrogent nos interlocuteurs.