Le projet de réalisation de la station de dessalement d’eau de mer d’Oued Essebt (w. Tipasa) d’une capacité de production de 100.000 m3, sera lancé vers la fin du premier trimestre de l’année prochaine.
Initialement il a été projeté de mettre en service la station en 2011. Seulement entre temps, le 27 juin 2009, la société anglaise Biwater construction LTD/ Arcofina, a décidé de résilier le contrat de partenariat avec la partie algérienne, en l’occurrence Algerian Energy company (AEC), pour la réalisation, et à terme la production et la gestion de ce projet.
La rétractation du partenaire anglais a induit inéluctablement un report de la date de l’entame des travaux et causé un préjudice certain. Devant ce fait accompli, tous les moyens nationaux susceptibles de réactiver le projet ont été mis à contribution. Actuellement, un accord d’association entre des entreprises nationales en phase de finalisation.
Celui-ci permettra de créer une société pour réaliser la station de dessalement d’eau de mer d’Oued Essebt. Les actions de la future entreprise seront détenues, selon des informations, par l’AEC (36%), Sonatrach Aval (34%), Sonelgaz (15%) et l’algérienne des eaux (ADE) (15%). Une fois la société mise sur pied, il sera ensuite question de l’élaboration du planning du projet, donc la préparation de toutes les conditions devant permettre la réussite de l‘étape importante de la réalisation.
Ainsi la grande station d’Oued Essebt sera la première du genre à être réalisée entièrement sans avoir recours à des compétences et au savoir-faire étranger. Dans ce cas, l’outil national, en se lançant ce pari s’en sortira doublement vainqueur. D’une part, il a réussi à réactiver un projet que d’aucuns vouaient à l’échec sans le concours de partenaires étrangers, et de l’autre, il donne la preuve qu’il maîtrise le savoir-faire dans le créneau de dessalement d’eau de mer.
Ceci a été possible grâce au transfert de la technologie qui s’est opéré notamment, avec le capital d’expérience cumulé lors de la construction des différentes stations de dessalement déjà mises en service ou sur le point de l’être.