Stabilité et développement économique et social : Sur tous les fronts

Stabilité et développement économique et social : Sur tous les fronts
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En véritable commis d’Etat soucieux de l’avenir de son pays et de l’épanouissement de ses concitoyens au double plan socio-économique, Abdelmalek Sellal, qui occupe le poste du Premier ministre depuis septembre 2012 à ce jour, n’a ménagé aucun effort pour la consécration sur le terrain du programme du Président de la République.

Faut-il reconnaître, d’entrée, que l’Algérie n’a jamais connu depuis son indépendance un chef de l’Exécutif qui a sillonné notre vaste pays de long en large. De visite en visite, le Premier ministre a en effet inspecté toutes les régions d’Algérie dans le cadre du suivi et de la mise en œuvre du programme du Président Bouteflika, porté sur un développement tous azimuts. Le Premier ministre a eu également à s’imprégner au cours de ses sorties sur le terrain et des contraintes empêchant d’améliorer au mieux le vécu des citoyens dans chacune des 48 wilayas du pays. Dans ces mêmes wilayas, Abdelmalek Sellal a eu à s’en enquérir aussi des capacités et potentialités de chacune d’elles à même de baliser le terrain pour une meilleure relance économique entièrement indépendante des hydrocarbures et aux conséquences certaines sur le vécu des Algériens dans leur ensemble. Les visites de travail et d’inspection qu’a effectuées jusque-là, le Premier ministre obéissaient aussi à l’idée de réduire, sinon faire disparaître les inégalités régionales, encourager la concertation et le concours de tout un chacun dans l’acte de rebâtir un pays fragilisé par une décennie de barbarie terroriste. L’autre objectif a trait, bien évidemment à la consolidation de la paix et la stabilité nationale retrouvée grâce à la politique judicieuse du Président de la République, notamment la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Les sorties sur le terrain du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ont-elles contribué à épargner l’Algérie des retombées néfastes de ce qui est communément appelé événements du Printemps arabe et de permettre ainsi à notre beau pays de se distinguer en tant qu’« île stable dans un océan agité » ? La réponse à cette question est assurément affirmative, tant la présence sur le terrain de ce haut responsable de la République a non seulement réduit sensiblement le fossé existant entre le peuple et les institutions de la République, mais elle a également largement contribué à redonner espoir aux Algériens et renforcer leur confiance en leurs dirigeants. Sans démagogie et loin des discours de faux-fuyants; Abdelmalek Sellal est aussi ce responsable qui a toujours su faire valoir aux Algériens l’importance de la stabilité comme acquis à propos duquel nos concitoyens ne sont que nombreux à s’y accrocher et à pérenniser dans le temps. L’autre défi à relever pour le Premier ministre se rapporte, bien entendu, à l’exigence d’une relance économique dans les secteurs hors hydrocarbures. En ce sens, rappelant sa déclaration faite lors de sa dernière visite à Sétif où le chef de l’Exécutif a soutenu haut et fort que « la politique du Président de la République est résolument contre l’immobilisme ». Il a fait savoir aussi que l’objectif  de la relance  économique « est non seulement d’assurer l’autosuffisance dans ce domaine mais aussi de favoriser les exportations hors hydrocarbures », a encore indiqué le Premier ministre. C’est d’ailleurs ce qui est visé à travers la loi de finances 2016, récemment adoptée par les parlementaires des deux chambres. En réponse à l’opposition suscitée lors du débat sur cette loi de finances, notamment dans ses articles 66  et 71, le Premier ministre rétorque en assénant : « Ce n’est pas avec la politique du verbiage que l’on parviendra à construire une économie forte. Nous ne sommes ni libéraux ni communistes, nous sommes juste pragmatiques », a encore ajouté le Premier ministre qui a ainsi soutenu le contenu de la loi de finances 2016.

Karim Aoudia

Une stratégie au service des citoyens

L’option en faveur du développement local, la détermination des pouvoirs publics à asseoir une équité dans la répartition des richesses, la lutte contre les disparités régionales émergent indéniablement à la faveur des visites d’inspection et de travail du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, à travers le territoire national. Ces visites, qui se sont déroulées l’année écoulée, faut-il le souligner, s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du suivi du programme du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Elles permettent au chef de l’Exécutif de s’enquérir de son état d’avancement dans chaque wilaya  et de procéder à l’inauguration et à l’inspection de divers projets à caractère socio-économique. C’est aussi une occasion propice pour le Premier ministre de rendre compte à l’opinion publique d’une volonté permanente à poursuivre l’action des pouvoirs publics en dépit d’une conjoncture économique internationale cruciale. Tant il est vrai que les prévisions n’annoncent pas une hausse des prix du pétrole en 2016 et cette hausse ne sera probable qu’en 2017.

Un constat à relever. Le Premier ministre n’aura de cesse d’insister sur l’impérative nécessité de promouvoir l’agriculture en tant que recours vital permettant de s’éloigner progressivement du cercle de la dépendance à l’égard des hydrocarbures et de donner un sens concret aux exigences de la sécurité et de l’indépendance alimentaires face à la crise économique mondiale et la chute des prix du pétrole. « L’Algérie ne peut réaliser de progrès dans les domaines économique, industriel et commercial sans asseoir une base agricole nationale solide ». Cette détermination a été maintes fois affichée dans toutes les wilayas qu’il a eues à visiter durant la seule année 2015. Qu’il s’agisse d’Ain Defla, Sétif, Béchar, Blida, etc. Un programme d’extension de la surface irriguée d’un million d’hectares à l’horizon 2019 à été lancé dans le Sud et les hauts plateaux et l’importance de la formation dans les métiers agricoles est aussi réitérée avec la création prochaine de trois écoles spécialisées à Mascara, El Oued et Ain Defla.

Comme beaucoup d’autres secteurs importants, celui des Travaux publics n’a pas été sans connaître de réelles avancées. C’est d’autant plus perceptibles qu’elles ne se sont pas seulement limitées aux grands axes routiers, encore moins aux grands centres urbains. Ce sont en définitive des acquis qui sont marqués par la réalisation de milliers de kilomètres de routes, au titre des programmes initiés par le Président de la République.

On peut également citer, ne serait-ce qu’à titre d’exemple, le projet de réalisation de dédoublement de la RN1 entre la Chiffa et Berrouaghia. Mettant en relief l’importance de ce projet colossal, qui «sera relié au futur port commercial de la région centre du pays et qui sera implanté dans la localité côtière d’El-Hamdania à Cherchell», M. Sellal a précisé que cela renseigne sur la dynamique impulsée par les pouvoirs publics au développement économique national. S’étendant jusqu’à Tamanrasset, cet ouvrage permettra la facilitation de l’exportation des marchandises vers les pays se situant aux frontières du grand Sud. S’inscrivant dans le cadre de la transformation de la RN1, entre la commune de la Chiffa, et Ghardaïa, en autoroute sur 848 km, cet axe, dont le coût global s’élève à 87,7 milliards de dinars, aura un impact important sur la population. Il est question de contribuer au développement socio-économique de la région, d’encourager sa vocation touristique et de la rendre plus attractive en matière d’investissements.

L’Algérie maîtrise  la situation

M. Sellal, compte tenu de la phase délicate que nous vivons en termes de chute drastique de nos revenus en devises, aura aussi fait œuvre utile en affirmant que l’Algérie «maîtrise» la situation et le peuple doit être «rassuré», car la politique du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est «claire et s’oppose à tout immobilisme. Ces propos furent tenus alors qu’il inspectait le projet d’extension de la cimenterie d’Aïn El-Kebira. Il a appelé à aller vers la production et l’investissement sans arrêt, exhortant les partenaires privés à suivre cette démarche.

Il a ajouté qu’il est impératif que l’Algérie devienne exportatrice du ciment et de l’acier en réalisant un surplus de production en 2018».

Il a souligné, dans ce sens, que l’Algérie produit actuellement deux millions de tonnes d’acier, relevant que ce volume va augmenter avec les trois projets (Bethioua, Bellara et El-Hadjar) où la production est appelée à s’accroître.

A cet effet, le gouvernement poursuivra en 2016 ses actions destinées à la promotion de l’investissement, au soutien de l’entreprise et à l’encouragement du secteur national productif, a affirmé M. Sellal. «Notre pari, ce sont l’entreprise et l’entrepreneur algériens, qui sont au cœur de la création de richesses et de croissance», relevant que les dispositions de la loi de finances complémentaire 2015 et de la loi de finances 2016 «vont dans cette direction d’optimisation des recettes du budget de l’Etat, de soutien aux entreprises, de facilitation de l’investissement ainsi que d’encouragement du secteur national productif. »

Dans le souci d’atteindre ces objectifs de croissance et de développement, le gouvernement continuera notamment à contenir l’évolution des engagements budgétaires de l’Etat par le changement des comportements des ordonnateurs au niveau central et local, et d’engager concrètement le passage du budget au marché par la captation de l’épargne des ménages, la dynamisation des circuits du Trésor et la bancarisation des liquidités de la sphère informelle. Les pouvoirs publics continueront aussi à mobiliser de nouvelles ressources budgétaires et lutter contre les phénomènes du gaspillage et de contrebande qui coûtent au Trésor 3 milliards de dollars par an, prioriser les actions impliquant la sphère réelle et améliorer davantage la croissance du PIB hors hydrocarbures.

Un découpage administratif efficient

S’exprimant sur l’avenir des régions du sud du pays, M. Sellal a indiqué que le découpage administratif les concernant est effectif. Le nouveau découpage concernera les régions du Sud et, l’année prochaine, les Hauts plateaux, avant de toucher les régions du nord.

La garantie d’un Etat qui maintient avec constance des actions intégrées dans une stratégie de promotion des conditions de vie des citoyens et de protection des franges et des catégories sociales les plus démunies n’a pas changée, ni déviée. En dépit des effets de la baisse des cours du pétrole. La politique d’aide sociale se poursuivra.

L’Algérie, « Havre de paix au milieu d’une mer agitée »

« L’Algérie exporte paix et sécurité à ses voisins et s’érige en pays qui prône le dialogue et honnit la violence », ce constat de  M. Sellal, est dressé lors d’un meeting animé à la salle omnisports de la ville d’Ouargla à l’occasion du double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et de la création de l’Union générale des travailleurs algériens.

« Forte de son peuple uni, d’une armée et de services de sécurité dignes de la défendre et d’assurer sa protection, l’Algérie prend ses décisions en toute souveraineté et nul ne peut s’arroger le droit de lui dicter ce qu’elle doit faire. »

M. B.