A l’instar de la viande, qui continue son ascension fulgurante, les fruits et légumes accusent également une certaine instabilité des prix. La mercuriale est encore une fois chamboulée par la flambée subite de certains fruits et légumes.
A titre indicatif, la pomme de terre est passée à 60 DA, voire à 70 DA dans certains quartiers de la ville. La tomate varie entre 80 DA et 90 DA, selon la qualité. L’oignon est passé à 80 DA, les haricots verts de 120 à 160 DA et les fèves sont proposées à 150 DA. La laitue à 80 DA et le poivron à 150 DA, les fenouils à 70 DA, les artichauts à 120 DA, les haricots blancs à 250 DA, alors que les haricots à égrener à 350 DA. L’ail varie entre 280 DA et 320 DA le kilo.
Pour les carottes, elles sont cédées à 80 DA, alors que le kilo de navet, qui promet une flambée à la veille de l’Aïd car très utilisé dans les plats traditionnels comme la rechta ou le couscous, est cédé à 70 DA.
Il faut reconnaître que les bourses modestes auront encore plus de mal à remplir leur couffin, les jours à venir.
Cette hausse ne concerne évidemment pas uniquement les légumes mais s’étend aux fruits. Les pommes sont proposées à 250 DA, les bananes à 150 DA et les fraises à 600 DA.