Même les produits de saison n’y échappent pas
La mercuriale des fruits et légumes, qui reste insaisissable d’un marché à l’autre, ne cesse de provoquer l’ire des consommateurs oranais, ces derniers temps.
Cette colère est provoquée notamment par l’illogisme criard, qui régule les prix des produits, sans respect aucun de la loi de l’offre et de la demande.
Le malaise est d’autant plus perceptible que même les prix des produits de saison (fèves, petits pois, poireaux, fraises et nèfles) subissent le poids d’une spéculation effrénée exercée à outrance par certains mandataires, dont le premier souci est d’engranger le maximum d’argent en un temps record.
A l’approche, à grands pas, du mois de ramadhan, souvent synonyme de grands dépenses pour les ménages oranais, d’aucuns espèrent vivement que les responsables du secteur pensent et en urgence à un véritable plan de bataille, qui contrerait les mauvais desseins des spéculateurs et qui aiderait les citoyens à se sortir, sans grands dommages, de cette période de jeune pourtant mois sacré de piété et de vénération.
Il est vrai que l’Etat, depuis deux années déjà, a mis en place un plan d’emmagasinement de certains produits de large consommation, notamment la pomme de terre.
Le but de ce plan est de réguler les prix sur les étals. Mais, force est de constater qu’il faudra encore quelques années pour que cette stratégie donne ses fruits.
Pour preuve, dans certains quartiers d’Oran, comme haïs Khemisti et Akid Lotfi, même les produits, pourtant bel et bien subventionnés par l’Etat, tel le lait, sont soumis à la loi de la spéculation étant cédé à 30 DA au lieu de 25 DA.
S. Makhlouf