La Société générale des techniques (SGT), une entreprise familiale française, vient d’ouvrir sa deuxième usine en Algérie, rapporte le site decideursenregion.fr. Cette unité industrielle réalisée à Sétif sur une superficie de 11 700 m2 et qui est opérationnelle depuis mars dernier, représente un investissement de 7 millions d’euros. La nouvelle usine produit des préformes en polyéthylène téréphtalate (PET) et de bouchons en polyéthylène haute densité (Pehd) destinés aux embouteilleurs locaux.
C’est en 2001 que la SGT s’est installée en Algérie avec l’implantation de sa première usine à Rouiba, à l’est d’Alger. Avec ses 17 presses dont 15 pour préformes, l’usine assure les besoins des embouteilleurs algériens et dégage même un surplus qui est exporté vers les pays limitrophes. Devant ce succès, les responsables de la société ont décidé en 2012 d’ouvrir une deuxième usine en Algérie. Le choix se portera sur Sétif. Equipée de trois presses, cette deuxième unité de production, qui est conçue pour en accueillir neuf, permettra à SGT Algérie d’augmenter ses capacités de production aussi pour le marché national que pour celui régional.
La production annuelle de la SGT attient 4 milliards de préformes en PET, avec plus de 200 références. Vendus auprès de 400 clients implantés dans une trentaine de pays, ces tubes de plastique seront par la suite transformés en bouteilles après opérations de soufflage. La fabrication de bouchons en Pehd permet à la société de compléter son activité. Implantée à Rezé, près de Nantes, l’entreprise française est aujourd’hui l’un des poids lourds de son secteur avec désormais trois unités de production, dont deux en Algérie.
La SGT emploie 175 personnes en Algérie contre 100 à Rezé. Le chiffre d’affaires de l’entreprise est passé de 146 millions d’euros en 2011 à 172 millions l’année dernière. SGT mise sur les techniques innovantes dans sa production et la diversification de son offre grâce à une gamme étendue. La SGT joue aussi la carte du recyclage avec la production du PET recyclé, ce qui constitue un atout en Algérie, pour peu que l’activité de récupération suive.
R. C