« Trois études pilotées par l’Union européenne (UE), dans le cadre du programme PME II, sont en cours ». elles visent la constitution « d’une banque de données sur la sous-traitance industrielle » qui sera mise à la disposition du ministère de l’Industrie.
C’est ce qu’a affirmé, hier, un représentant de l’UE, lors d’une conférence de presse sur le prochain Salon de la sous-traitance prévu du 16 au 9 septembre 2012 à la Safex.
L’UE a consacré une enveloppe de 10 millions d’euros à la mise à niveau d’une manière générale mais le programme a été « restructuré pour prendre en charge beaucoup plus la sous-traitance industrielle » selon la nouvelle demande du gouvernement qui en fait « une priorité », à en croire le responsable de la Bourse algérienne de sous-traitance et de partenariat (BASTP) co-organisatrice avec World Trade Center (WTC) et la Bourse de sous-traitance de Nancy de cette manifestation. Il faut noter que seulement « une vingtaine de PME ont profité du programme de l’UE en question ». Ce salon qui est organisé, alternativement, avec un autre de type local, se tient tous les deux ans. Le salon national de la sous-traitance, lui, a eu lieu en octobre dernier à Sétif. Pour M. Tibaoui, directeur du WTC, « le contexte économique a changé en Algérie avec un nouveau programme économique » par rapport à la tenue de la dernière édition (2010), ce qui va induire, dit-il, « une nouvelle dynamique économique ». Il cite également l’opportunité des projets industriels de partenariat à l’exemple de celui de montage de véhicules Renault en Algérie ou encore Alsthom pour la fabrication de rames de métro et tramways et qui vont « susciter de l’intérêt parmi les sous-traitants et les donneurs d’ordre ». Le salon aura, donc, le mérite de les mettre en contact puisqu’au-delà de l’exposition des produits, il y aura des conférences mais aussi des B to B pour la mise en relation d’affaires. Pour M. Laïb, membre de la BASTP, la prochaine manifestation sera à ce titre très intéressante. En outre, le nombre de partenaires connnaîtra sûrement une hausse. Elles étaient 100 entreprises dont 40 étrangères (France, Espagne, Maroc) à y participer. De plus, il se tient au lendemain de « la finalisation du projet du gouvernement sur la sous-traitance ». La Bourse de la sous-traitance et du partenariat, créée à l’initiative de l’agence Onudi (organisation des Nations unies pour le développement industriel), en 1992, a déjà fait un état des lieux sur l’activité de la sous-traitance industrielle en Algérie. Son étude montre que « 10% de nos PME peuvent travailler dans ce créneau ». « Ce qui est peu », a reconnu son représentant.
K. Daghefli