Selon le président de la Bourse algérienne de la sous-traitance et du partenariat (BASTP), Kamel Aksous, la sous-traitance automobile devrait se développer en Algérie en partenariat avec des équipementiers internationaux.
Kamel Aksous, qui s’exprimait hier sur le plateau de l’Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, a estimé que les promoteurs de l’industrie automobile en Algérie devraient intégrer l’idée qu’il faudrait plutôt se positionner sur la chaîne de valeurs des constructeurs automobiles. «C’est primordial pour pouvoir, le cas échéant, bénéficier de leurs réseaux de distribution ainsi que ceux de leurs équipementiers et écouler l’excédent de production sur le marché international», a-t-il indiqué. Il a souligné que «si on continue à concevoir cette industrie dans un contexte local, on finira à moyen terme par avoir des déboires».
Le président de la BASTP a conclu que ce n’est pas le secteur automobile qui est le plus grand pourvoyeur de sous-traitance industrielle mais les entreprises publiques du secteur de l’énergie, celui du ciment ainsi que la sidérurgie. Et de recommander : «Ces entreprises doivent se concentrer sur leurs métiers de base, en confiant ce qu’elles ne savent pas faire aux sous-traitants. C’est ce qui pourrait développer la sous-traitance industrielle en Algérie.
Le code des marchés permet d’ailleurs de passer des marchés en gré à gré s’agissant de la sous-traitance industrielle».
L. H.