La poste se met au service de sa clientèle. Euréka. Alors, véritablement fini le calvaire pour les usagers d’Algérie Poste qui, dans un passé récent, se heurtaient à des manques de liquidités quand arrivaient les fêtes religieuses ?
C’est, en tout cas, la promesse faite par le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, qui a éloigné le spectre du manque de liquidités. Mieux encore, il a assuré que des dispositions seront prises pour que les usagers d’Algérie Poste ne soient plus pris au dépourvu devant les distributeurs automatiques de billets, ou encore s’entendre dire de manière laconique par les employés de la poste «makache drahem».
Comble de l’ironie, les bureaux de poste étaient ouverts après le f’tour pour permettre à chacun d’entre nous d’effecteur des opérations de retrait d’argent dans des bureaux de poste où les liquidités faisaient défaut. Des situations qui ont exaspéré les citoyens ne comprenant pas cet état de fait. Cette fois, M. Moussa Benhamadi rassure. Paroles de ministre, les problèmes de liquidités, tout cela c’est du passé. Aujourd’hui, n’importe qui se présentera au guichet d’Algérie Poste pourra encaisser son salaire ou sa pension sans aucune appréhension. Cela fait du bien pour ceux qui redoutaient la «panne sèche du DAB», surtout quand il faut débourser pour acheter çi, acheter ça avec des prix qui n’arrêtent pas de grimper, et l’on citera, par exemple, la tomate qui a atteint les 100 DA, un fruit de saison – scandaleux !- et penser aux achats de l’Aïd.
Le ministre a, en outre, évoqué la qualité du service public au profit du citoyen à longueur d’année, et de ce côté-là, les choses ne sont pas encore au point. Et pour contourner toutes ces tracasseries, il sera question de généraliser la carte magnétique pour payer sa facture d’électricité et d’eau. D’autres modes de paiement sont encore en gestation. Gageons qu’il ne sera pas loin le temps où le citoyen ne sera plus obligé d’avoir sur lui des sommes importantes pour tel ou tel achat et que le règne de la carte fera partie des nouvelles mœurs chez les consommateurs.
Par : Soraya Hakim
