Les barrages, ces plans d’eau qui sont régulièrement récipiendaires de lâchers d’alevins, sont devenus avec le temps des espaces favorables à la pêche dans la mesure où toutes ces petites bêtes ayant atteint l’âge adulte lesquelles, à une certaine étape de leur existence, sont capables d’assurer leur propre reproduction, constituent un véritable vivier pour les espèces halieutiques des eaux douces, objet de convoitise d’amateurs-consommateurs de ce type de produits carnés aux valeurs nutritionnelles qui ne sont plus à démontrer. Aussi, la direction de la pêche et des ressources halieutiques de Guelma, dont la compétence s’étend également à la wilaya de Souk-Ahras, vient de lancer un appel aux investisseurs intéressés par cette filière les invitant à se rapprocher de ses services pour prendre connaissance des opportunités offertes ainsi que de s’imprégner des avantages. « Pour tout un chacun qui désire investir dans ce créneau, il n’a qu’à se rapprocher de nos services dont les bureaux sont implantés à Guelma-ville pour être éclairé sur les critères conditionnant l’activité tant en matière de pêche marine qu’en pêche continentale. La première condition reste toutefois subordonnée à la détention d’un diplôme dans la filière de même qu’à la possession d’une embarcation adaptée à l’activité en question, c’est-à-dite dotée à la limite d’un moteur, et accessoirement de filets. C’est un créneau qui ne demande pas forcément de gros moyens financiers. A présent, pour quelqu’un qui ne dispose pas du fonds nécessaire, il a toujours la possibilité de s’adresser à l’ANSEJ ou à l’ANGEM. D’ailleurs, un jeune de Souk-Ahras qui a bénéficié d’une des deux formules évoquées, est déjà opérationnel. Il a hérité de tout le matériel requis, de l‘embarcation au moteur de propulsion en passant par l’ensemble des autres accessoires, voire même d’une chambre froide «, a indiqué M. Boudia Badreddine, le chargé de la communication auprès de la direction.
Hamid Fraga