Souk Ahras : Les Cubains pour renforcer le secteur de la santé

Souk Ahras : Les Cubains pour renforcer le secteur de la santé

L’arrivée d’une délégation cubaine de 17 spécialistes, dont des paramédicaux, a contribué à l’amélioration des prises en charge des patients.

Il y a quelques années, le secteur de la santé à Souk Ahras a connu un déficit en matière de spécialistes. Les ambulanciers ne cessaient de faire la navette entre Souk Ahras et Annaba. Des malades étaient évacués parfois pour un simple plâtre. L’année 2007 a connu une légère amélioration dans la prise en charge des malades. La présence de trois gynécologues a permis de réduire les transferts vers Annaba. Depuis 2015, la situation sanitaire s’est améliorée d’une manière particulière.

L’arrivée d’une délégation cubaine de 17 spécialistes, dont des paramédicaux, a contribué à l’amélioration des prises en charge des patients. Selon Dib Abdelaziz, directeur de l’hôpital régional de Souk Ahras, toutes les spécialités sont aujourd’hui présentes. Sept gynécologues dont trois Algériennes et quatre Cubains veillent sur la santé des futures mamans.

Parmi les spécialités venus renforcer les structures médicales de Souk Ahras, on note la présence des orthopédistes, des ORL, des pédiatres, des spécialistes en chirurgie maxillofaciale, des urologues, des ophtalmologues, des médecins anesthésistes-réanimateurs, de l’anapathe introduite récemment, et une première, l’arrivée à Souk Ahras d’un spécialiste en néonatologie qui s’occupe de l’évolution du bébé depuis sa naissance jusqu’à son 30e jour. Cependant, malgré cette amélioration, des efforts restent à faire dans le domaine médical, notamment le recrutement d’un spécialiste en radiologie, sachant que l’hôpital Ibn-Rochd de Souk Ahras et l’hôpital de Sedrata sont équipés d’un scanner qui demande la présence d’un radiologue.

La couverture paramédicale, selon notre interlocuteur, est de 100%. L’hôpital qui date de 1872 est en plein chantier, et l’opération démolition et de construction se fait de concert. Cette situation n’a pas eu un impact négatif sur le fonctionnement de l’hôpital qui prend en charge les 26 communes que compte la wilaya, ainsi que celles des wilayas limitrophes comme Ouenza (Tébessa) et Oued Cheham (Guelma). Fini donc la galère pour le citoyen qui devait faire le parcours du combattant pour un rendez-vous ou une prise en charge.  La régularisation de la situation administrative et financière du personnel exerçant qui avoisine les 650 a concouru à la stabilité du secteur.

   Hocine FARROUKI