Dans une déclaration à la presse, Soufiane Djilali observe que la mobilisation de l’intelligentsia rend le clan présidentiel nerveux.
Le président de Jil Jadid rappelle que « l’expression populaire, pacifique, sous forme d’un sit-in ce jeudi 06 mars à Alger, a été violemment réprimée par les forces de sécurité ». Soufiane Djilali souligne la brutalité de l’intervention policière, un signe d’énervement manifeste du pouvoir en place devant la mobilisation citoyenne. « Plusieurs personnalités ont été brutalement arrêtées parmi lesquelles des dirigeants politiques, des directeurs de médias, des journalistes, et de simples citoyens y compris des personnes âgés », affirme Djilali.
L’ancien candidat à la drôle de présidentielle analyse : « Le clan présidentiel panique à l’idée que l’intelligentsia algérienne se mobilise et refuse le processus de renversement de la République au profit d’une caste oligarchique autour d’un homme invalide, malade et qui a mis son amour propre au-dessus de celui de la nation ». Puis ajoute que le parti Jil Jadid « se range aux côtés du peuple qui conteste cette usurpation et dénonce les intimidations policières systématiques contre les manifestants ».
R. N.