Dans une interview accordée au journal croate en ligne Sata 24, l’attaquant de l’Equipe nationale et du Dynamo Zagreb s’est exprimé sur pas mal de points concernant son équipe et sa nouvelle vie en Croatie et, surtout, ce mois sacré.
Vous faites le jeûne ici en Croatie. Racontez-nous un peu votre journée ?
Je me lève avant 5h du matin pour boire et manger quelque chose. Puis, je vais dormir. Je suis déjà habitué à une telle situation, j’ai été élevé pour faire le carême même dans les moments difficiles. Le coach m’aide au cours des séances d’entraînement, notamment celles de l’après-midi. Au bout de quelques jours, je me suis complètement adapté.
Sans doute qu’au moment de rompre le jeûne, la journée sera meilleure…

Je serai mieux parce que je serai en meilleure forme, et je peux aider mon équipe pour qu’on joue notre véritable jeu.
Le joueur sénégalais Papiss Cissé a refusé d’aller en préparation avec Newcastle à cause d’une affaire de publicité avec une entreprise qui rapporte de l’intérêt. Comment auriez-vous réagi dans une situation similaire ?
J’ai entendu parler de cette affaire Papiss Cisse. Nous, en tant que musulmans, nous ne devrions pas faire de la publicité, ni aucune forme de jeu ou de pari. Heureusement, au Dynamo, il n’y a pas de telles publicités, donc ce genre de problème ne va pas exister.
A Zagreb, vous priez à la mosquée ?
Dans le vestiaire, nous avons aménagé un lieu de prière où on prie encore cinq fois par jour. Je vais souvent à la mosquée, notamment au cours de la prière du vendredi car c’est la plus importante.
Comment vous avez trouvé la ville de Zagreb ?
J’étais bien dans le centre-ville, j’ai vu beaucoup de choses et j’aime ça. Maintenant, je suis en train d’explorer la ville encore plus depuis que ma femme est venue ici. Nous nous sommes récemment mariés et on ne s’est pas vus depuis. Maintenant que j’ai trouvé un appartement, elle est venue et nous découvrons ensemble cette belle ville de Zagreb. Généralement, je sors en taxi faire mes achats ou faire un tour en ville. Moi, je suis quelqu’un de posé. En dehors des terrains, je suis comme tout le monde, je ne sors pas en voiture. Et, s’il vous plaît, ne me demandez rien sur ma femme, parce que dans notre monde, il s’agit de la vie privée, on ne dit rien du tout.
Est-il vrai que vous n’alliez pas rejoindre le Dynamo si vous aviez reçu des offres du Benfica ou du Celtic ?
Pour être honnête avec vous, tout le monde m’a conseillé de rejoindre le Dynamo Zagreb car c’est un grand club, notamment du côté de ma famille. En plus de ça, j’avais donné ma parole aux gens, je n’y serais pas revenu pour tout l’or du monde. Moi, je suis quelqu’un de droit, c’est nos traditions en Algérie.
Après le premier but marqué avec le Dynamo, les gens vous arrêtent ici dans les rues ?
Ah, oui. J’admets cela. Les supporters du Dynamo sont très nombreux. Beaucoup d’entre eux m’arrêtent dans les rues de Zagreb. Certains me demandent des autographes, d’autres des photos souvenirs.
Comment ça se passe en sélection avec Halilhodzic ?
Ça se passe très bien avec lui. C’est quelqu’un de respectueux et qui connait très bien son métier. Ça se passe très bien avec Halilhodzic en sélection. Son point positif, c’est qu’il n’a jamais peur.