Un groupe rebelle sud-soudanais a libéré, hier, 280 enfants-soldats, premier groupe d’environ 3 000 devant être mobilisés, a annoncé l’Unicef, l’agence de l’ONU pour l’enfance, mais des milliers d’autres continuent de combattre dans diverses forces armées.
Ils sont âgés de 11 ans à 17 ans et certains combattaient depuis quatre ans et n’ont jamais été à l’école. Le reste des 3 000 enfants à démobiliser devraient l’être dans les semaines à venir, «l’une des plus importantes opérations de démobilisation d’enfants jamais menées», selon l’Unicef. Les enfants libérés ont reçu des soins, de la nourriture, des vêtements et se verront proposer rapidement des cours ou une formation professionnelle, selon l’Unicef. Ils étaient enrôlés dans l’Armée démocratique du Soudan du Sud (SSDA)-Faction Cobra, un groupe rebelle basé dans la région de Pibor (Jonglei). «Ces enfants ont été contraints de faire et ont vu ce qu’aucun enfant ne devrait connaître», a déclaré le directeur de l’Unicef au Soudan du Sud. L’ONU tente de retrouver leurs familles, «un défi colossal» dans un pays où plus de deux millions de personnes ont été chassées de chez elles depuis un an par les combats et les violences, parmi lesquelles plus de 500 000 ont trouvé refuge dans les pays voisins.
Maroc : un homonyme de Mohamed VI privé de ses papiers
La chaîne marocaine AlYaoum24, citée aujourd’hui par le magazine TelQuel, rapporte qu’un dénommé Mohamed Sadiss s’est vu refuser le renouvellement de sa carte d’identité nationale (CIN) pour son homonymie avec le roi Mohammed VI. Celui qui bénéficiait depuis plusieurs années de sa CIN sans faire l’objet de réprimandes circule aujourd’hui sans papiers d’identité.
Los Angeles : l’application Waze de Google, un danger pour les policiers
L’application de navigation automobile Waze, rachetée en 2013 par le géant de l’Internet Google, met en danger des policiers en indiquant où ils se trouvent, affirme le chef de la police de Los Angeles (LAPD) dans une lettre datée du 30 décembre dernier, adressée au patron de Google, Larry Page. Pour le chef de la police, l’application de GPS pour appareils mobiles Waze, qui propose des itinéraires et indique aux automobilistes la position de travaux et de contrôle de police sur leur route, est un danger qui vient d’être démontré par son utilisation dans le récent assassinat des policiers de New York, Rafael Ramos et Wenjian Liu. «Comme vous le savez, j’en suis sûr, Ismaaiyl Brinsley avait utilisé l’application Waze pour suivre les mouvements des forces de l’ordre avant d’assassiner les officiers Ramos et Liu», poursuit M. Beck dans sa lettre, appelant à «ouvrir un dialogue» avec Google. Une porte-parole de Waze n’a pas répondu dans l’immédiat à la demande de commentaires de l’AFP. Dans un communiqué envoyé au Los Angeles Times, Waze affirme que la société «travaille avec la police de New York et d’autres polices dans le pays et le monde». «Nos partenaires policiers sont favorables à Waze et ses caractéristiques, y compris les indications de présence policière», ajoute ce communiqué.
Japon : une simple envie de tuer quelqu’un
Une étudiante japonaise de 19 ans a reconnu le meurtre à la hache d’une femme de 77 ans, justifiant son geste par «la simple envie de tuer quelqu’un», a rapporté la presse, aujourd’hui, un fait divers sordide qui n’est pas le premier du genre ces derniers mois. La police a arrêté, hier, cette mineure inscrite à l’université de Nagoya (centre), la soupçonnant d’avoir assassiné Tomoko Mori en décembre dernier. La victime serait venue démarcher la demoiselle à son domicile pour la convaincre de rejoindre une organisation religieuse, une pratique assez fréquente au Japon. La jeune meurtrière présumée, dont l’identité n’est pas divulguée, car mineure (la majorité est fixée à 20 ans au Japon), a frappé plusieurs fois la septuagénaire avec une hache avant de l’étrangler à l’aide d’une écharpe «parce qu’elle n’était pas complètement morte», selon les déclarations faites aux enquêteurs et rapportées par la presse. Interrogée sur le motif de cet acte sordide, elle aurait répondu : «Je voulais juste tuer quelqu’un depuis mon enfance. Cela aurait pu être n’importe qui.» Le jour même, elle aurait envoyé un message sur Internet via Twitter, disant : «Je l’ai réellement fait.» L’attitude de cette jeune femme rappelle un précédent cas survenu en juillet dernier, à Sasebo (préfecture de Nagasaki, sud-ouest). Une lycéenne de 15 ans avait reconnu avoir tué et dépecé une camarade de classe.
Foot : nouveau record à 4,1 milliards de dollars pour les transferts en 2014
Le montant global des transferts de joueurs de football dans le monde a atteint un nouveau record à 4,1 milliards de dollars (3,6 milliards d’euros) en 2014, l’Angleterre restant le plus gros investisseur et les Brésiliens les joueurs les plus convoités, selon un rapport de la FIFA, publié aujourd’hui. En 2014, un total de 13 090 joueurs ont été transférés dans le monde pour cette somme, qui couvre les montants échangés entre clubs, mais qui ne comprend pas les commissions versées aux agents. Le montant global des transferts de joueurs professionnels a connu une hausse de 2,1% en 2014 par rapport à 2013 (3,98 mds USD), et progresse sur un rythme annuel de 3,4% depuis 2011, selon les chiffres de la FIFA TMS, filiale de l’instance mondiale du foot, qui enre-gistre sur sa plateforme numérique tous les transferts internationaux entre clubs. L’Europe reste de loin le premier marché, avec 87% des dépenses (et les transferts entre clubs européens représentent 78% des investissements globaux), suivie de l’Amérique du Sud et de la zone Asie. Les clubs anglais restent les plus gros investisseurs, avec 1,17 mds USD dépensés en 2014, «ce qui représente plus du quart des dépenses mondiales», précise, le directeur général de la FIFA, TMS. «L’Angleterre a dépensé plus du double de l’Espagne, deuxième plus gros marché», a-t-il ajouté. L’année 2014 a vu pour la première fois la Chine entrer dans le Top 10 des principaux investisseurs, avec 100 millions de dollars investis par ses clubs.
Israël : scandales à répétition au sein de la police
La police israélienne était secouée par un nouveau scandale, hier, après plusieurs affaires de harcèlement sexuel et de corruption qui ont éclaboussé le plus haut niveau de l’institution. Le dernier haut responsable de la police mis en cause n’est autre que le numéro deux de l’institution, le général Nissim Mor. Soupçonné de harcèlement sexuel à l’encontre de plusieurs subordonnées, il est le cinquième général de police à faire l’objet d’une enquête en 18 mois, a indiqué, un porte-parole de la police. Selon la presse, il se serait rendu chez une policière qui lui avait demandé des conseils professionnels, aurait essayé de l’embrasser, puis lui aurait envoyé plusieurs messages explicites. Il est aussi soupçonné d’avoir effacé la trace des messages compromettants sur son portable. La semaine passée, c’est le général Kobi Cohen, chef de la police israélienne en Cisjordanie occupée, qui a présenté sa démission après avoir été accusé d’avoir tenté d’ajouter une policière à la liste des participants à un voyage en Pologne. En août 2013, le chef de la police de Jérusalem démissionnait avant d’être poursuivi pour harcèlement sexuel. Six mois plus tard, le chef de la brigade contre la grande criminalité quittait ses fonctions sur des soupçons de corruption.
Islande : un cheeseburger conservé intact pendant six ans
Le dernier cheeseburger vendu en Islande a été conservé par un Islandais pendant six ans. Le burger est aujourd’hui protégé par une cloche au Reykjavík Bus Hostel. L’histoire remonte à 2009. La firme américaine McDonald’s s’apprête à fermer les deux derniers fastfoods islandais pour des raisons économiques. Les restaurants qui importaient leurs produits d’Allemagne sont confrontés à une forte hausse des prix des matières premières due à l’effondrement de la couronne islandaise. La firme est donc contrainte de vendre malgré le succès. Quelques heures avant la fermeture, un Islandais, Hjörtur Smárason, décide de se rendre dans l’un des deux fastfoods pour acheter un dernier «menu cheeseburger-frites» et de le conserver tel quel, rapporte le site islandais Mbl. Une occasion historique, selon lui. Pendant trois ans, Hjörtur Smárason, garde le cheeseburger et les frites dans un sachet plastique. Ils en ressortent intacts. Voyant que le cheeseburger résistait au temps, l’Islandais a fait don de celui-ci en 2011 au Musée National d’Islande. D’ailleurs, selon le personnel du musée, certaines des frites ont été mangées par des visiteurs au moment de leur exposition.