Leader algérien de la production d’ammoniac et d’urée, Sorfert Algérie est devenu, en l’espace de quelques années, un acteur majeur sur le marché mondial des engrais azotés.
Par : Mounir Benbraham
C’est à Arzew, un des principaux centres pétrochimiques de l’Algérie, qu’a été érigée l’usine de production d’urée et d’ammoniac Sorfert. Un site stratégique qui permet un accès direct aux ports d’Arzew et Béthioua. Fruit d’un partenariat entre la Sonatrach et OCI N.V, Sorfert Algérie a des capacités annuelles de production de 1,26 million de tonnes d’urée et 1,6 million de tonnes d’ammoniac.
Pour ce faire, Sorfert dispose d’un entrepôt de stockage d’urée de 100 000 tonnes et de deux bacs de stockage d’ammoniac de 30 000 tonnes chacun au port de Béthioua.
La majeure partie de la production d’ammoniac et d’urée est exportée à l’internationale. Sorfert mise aussi sur le marché national et participe ainsi activement au développement de l’agriculture grâce à son apport en engrais azotés. Cette stratégie fait de Sorfert un partenaire stratégique des professionnels de l’agriculture en Algérie.
Priorité à la sécurité
Dans le secteur de l’industrie pétrochimique, la question de la sécurité industrielle est un élément central à prendre en considération. Pour faire face à tous types de risques, Sorfert a mis en œuvre des moyens humains et matériels importants.
En cas d’incident, chaque membre du personnel présent sur le site de production est appelé à un intervenir dans le cadre d’un protocole de sécurité préalablement défini. La mise en œuvre de ce protocole fait l’objet d’exercices de simulation afin non seulement de mettre le personnel en situation réelle de sinistre mais aussi l’initier à déclencher les protocoles d’interventions d’urgences.
C’est dans ce cadre que le mois dernier, un exercice de simulation d’incendie a été enclenché au niveau de la tour de refroidissement n°2 du complexe. Dès le lancement de l’alarme incendie, le personnel en poste, au moment des faits, a été orienté vers le lieu de rassemblement connu de tous les travailleurs de la société.
Au bout de huit minutes, la première équipe d’intervention était sur les lieux et sera rejointe quelques instants plus tard par une seconde équipe. Les interventions sont coordonnées par un Etat-major fixe installé au niveau de la direction de l’entreprise. Le feu, qui a nécessité l’intervention de deux camions trivalents, sera circonscrit au bout de 49 minutes. M.B
