Sonelgaz révèle la raison surprenante de 525 coupures d’électricité dans cette wilaya

Sonelgaz révèle la raison surprenante de 525 coupures d’électricité dans cette wilaya
Sonelgaz

Le mystère derrière les multiples coupures d’électricité qui ont assombri la wilaya de Blida en 2025 est levé, et la révélation de Sonelgaz est pour le moins inattendue.

Loin des pannes techniques ou des phénomènes climatiques majeurs, l’entreprise met en lumière une hausse alarmante d’actes d’agression contre ses propres réseaux.

Au total, 655 cas d’agression ont été enregistrés cette année, un bilan qui a directement engendré pas moins de 525 coupures de courant pour le seul mois d’octobre.

Ce sont des raccordements illégaux et des atteintes directes aux équipements techniques qui sont pointés du doigt comme la cause principale de ces perturbations massives, un fait qui interpelle sur la sécurité publique et la stabilité du service dans les circonscriptions de Blida, Boufarik et Mouzaïa, les plus touchées.

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Le communiqué de Sonelgaz révèle l’ampleur du phénomène avec des chiffres précis : 130 cas d’agression ont été recensés rien qu’en octobre, se traduisant par les 525 coupures de courant mentionnées.

Ces incidents ne sont pas de simples actes de vandalisme, mais des comportements illicites qui mettent en péril non seulement la continuité de l’approvisionnement, mais surtout la sécurité des citoyens.

Face à cette situation, la Direction de Sonelgaz lance un appel pressant à la population. Elle insiste sur la nécessité de respecter le périmètre de sécurité autour des installations électriques. L’enjeu est double : préserver les vies et les biens des habitants de Blida et garantir la stabilité de l’approvisionnement électrique dans toute la wilaya. La poursuite de ces actes illégaux menace directement la qualité du service pour l’ensemble des usagers.

Des comportements qui fragilisent aussi d’autres secteurs publics

Ce constat dépasse le seul cas de Sonelgaz. À travers le pays, plusieurs entreprises nationales tirent la sonnette d’alarme face à la multiplication de comportements inciviques ou d’actes illégaux qui mettent en difficulté la gestion des services publics.

Dernier exemple en date : l’AADL et sa filiale Gest Immo, confrontées à des modifications non autorisées dans les logements et à des atteintes à l’intégrité des immeubles dans certaines cités.

Ces transformations, souvent réalisées sans autorisation, ne compromettent pas seulement la sécurité des habitations, mais dénaturent également le cadre de vie collectif soigneusement pensé par les autorités publiques.

Comme pour le réseau électrique, ces dérives traduisent un manque de conscience citoyenne face aux efforts consentis par l’État pour offrir des services modernes et accessibles à tous.

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Qu’il s’agisse de raccordements sauvages à l’électricité, de transformations illégales dans les logements ou d’incivilités dans les espaces communs, le résultat est le même : une dégradation progressive des infrastructures, une hausse des coûts de maintenance et une baisse de la qualité du service pour l’ensemble des usagers.

Les entreprises publiques appellent ainsi à une prise de responsabilité collective. Car si l’État et ses institutions ont le devoir d’assurer un service fiable, les citoyens ont celui de le préserver.

Le civisme et le respect des règles d’usage demeurent les premières garanties de la stabilité et de la qualité des services dont dépend le quotidien de millions d’Algériens.