Le marché de sous-traitance de la Sonatrach se situe aujourd’hui entre 15 et 23 milliards de dollars par an contre seulement 5 milliards de dollars par le passé, selon les estimations fournies par le directeur de la division engineering et construction à la Sonatrach, Abderahmane Belkacem.
Intervenant, mercredi matin, sur les ondes de la radio nationale, le même responsable a saisi l’occasion pour inviter les entreprises nationales à s’impliquer pour éviter de recourir aux importations afin de préserver les devises en faisant état de difficultés rencontrées pour trouver des entreprises par son groupe dans certains domaines notamment la sismique.
Belkacem a fait état, dans le même sillage, de rencontres par filière avec des entreprises nationales (publiques et privées) pour leur expliquer les besoins de Sonatrach dans les différents domaines et ce afin de les intégrer dans la sous-traitance.
Le même responsable du groupe pétrolier algérien a relevé que même si le taux d’intégration des entreprises locales dans la construction est positif (80 à 90%), il reste trop faible dans le volet fourniture de biens et matériels.

Il a, à ce propos, précisé qu’ »hormis le tube, les câbles, la vannerie, pour le reste tout est importé » tout en soutenant que Sonatrach a toujours été ouverte aux opérateurs publics et privés nationaux ».