Sonatrach-Saipem : Deux sociétés syriennes ont encaissé 1,5 milliard d’euros

Sonatrach-Saipem : Deux sociétés syriennes ont encaissé 1,5 milliard d’euros

Deux sociétés syriennes sont impliquées comme sous-traitants dans le scandale de corruption mettant en cause Saipem, filiale de l’italien Eni en Algérie, selon une enquête de l’hebdomadaire italien L’Espresso à paraître demain vendredi.

Saipem, filiale d’ingénierie et d’exploration du géant italien Eni (pétrole et gaz), fait l’objet d’une enquête diligentée par le parquet de Milan sur des pots-de-vin versés entre 2007 et 2009 à des fonctionnaires et hommes politiques algériens, dont l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil pour l’obtention de contrats pétroliers évalués à 8 milliards d’euros.



Selon l’article, dont L’Espresso a diffusé des extraits jeudi, l’accusation a mis au jour un deuxième niveau de corruption, impliquant des entreprises étrangères chargées de sous-traiter le chantier. Parmi elles, deux firmes syriennes qui auraient encaissé à elles seules 1,5 milliard d’euros.

La police financière cherche à savoir qui sont les patrons de ces entreprises et à faire la lumière sur une série de rencontres, survenues dans un hôtel de luxe à Milan, entre des manageurs italiens (aujourd’hui suspectés) et des émissaires syriens: des entretiens privés qui auraient permis de (gonfler les prix) au détriment d’Eni, affirme le magazine italien.(Afp)