Le ministre de l’énergie, Youcef Yousfi a annoncé jeudi à Alger que la société nationale des hydrocarbures (Sonatrach) comptait recruter, à partir de 2015, près de 8.000 ingénieurs et techniciens supérieurs, dans le cadre d’un concours national, qui devront suivre auparavant une formation à l’Institut algérien supérieur du pétrole (IAP) dans différentes spécialités du secteur.
Le ministre qui répondait à la question orale d’un membre de l’Assemblée populaire nationale (APN) a indiqué que Sonatrach avait opté pour le système des concours pour le recrutement de ses employés, dont celui qui a vu la participation de près de 50.000 universitaires postulants pour 5000 postes de techniciens supérieurs et 3.000 ingénieurs devant suivre auparavant une formation au niveau de l’IAP.
Les jeunes diplômés concernés seront formés à partir de cette année, dans le cadre des démarches du secteur visant à doubler la production des hydrocarbures, à travers le développement des gisements existants et l’intensification des opérations de recherche et de prospection de nouveaux gisements, a-t-il dit.
Le groupe Sonatrach qui consent de grands efforts pour recruter de jeunes diplômés et qui aura besoin à l’avenir de plusieurs dizaines de milliers de spécialistes dans le domaine dont des ingénieurs et des techniciens supérieurs, prévoit d’organiser des concours nationaux annuels pour choisir les meilleures compétences, les former dans ses instituts et les recruter.
Concernant l’intégration des travailleurs des entreprises de sous-traitance liées par des contrats avec Sonatrach et ses filiales, il a expliqué que ces employés ont été recrutés dans le cadre de contrats à durée déterminée pour répondre aux besoins des promoteurs en matière d’hébergement, de restauration, de transport et de surveillance notamment. « Seuls les travailleurs dans les métiers et spécialités s’inscrivant dans le cadre des activités de l’entreprise ont été retenus », a-t-il indiqué.
1.800 nouveaux employés ont été recrutés dans le cadre de cette opération entre 2011 et 2014 sur la base de critères d’expérience et conformément à l’organigramme de la société, a souligné le ministre.
A la question d’un autre député sur le transfert des lignes de haute tension qui traversent certains quartiers à Djelfa, le ministre a répondu que celui-ci se faisait conformément à la législation en vigueur qui prévoit que les coûts de transfert sont à la charge de la partie qui le demande.
M. Yousfi a réaffirmé la disponibilité de son ministère de procéder au transfert des lignes électriques, appelant les autorités locales à la prise en charge financière de ces projets.