Un contrat d’association a été signé aujourd’hui au siège de Sonatrach entre la compagnie nationale, la compagnie britannique BP, la norvégienne Statoil et la japonaise JGC pour la construction d’un centre de compression destiné à stimuler les gisements gaziers d’In Amenas.
Le groupement Sonatrach, BP et Statoil s’allie à la nippone JGC pour la construction d’un centre de compression destiné à «booster» les gisements de gaz d’In Amenas dans le bassin d’Illizi dans le sud-est algérien, en maintenant leur production à huit milliards de mètres cubes de gaz par an sur une période de douze ans.
Le contrat d’association de 213 millions de dollars a été signé aujourd’hui au siège de Sonatrach à Alger. Il comprend la mise en place de deux lignes de compression d’une capacité de 29,7 millions de mètres cubes par jour, installées en amont de l’usine de traitement de gaz ainsi que des équipements auxiliaires. Ce projet entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan de développement des champs gaziers d’In Amenas, exploités en association avec la compagnie norvégienne Statoil et la britannique BP. Il vise également à faire produire trois autres «gisements satellites» : à savoir ceux de Hassi Farida, Hassi O. Abecheu et d’Ouan Taredert.
Ce contrat a été conclu après avis appel d’offres lancé en mars 2010 et auquel avaient participé onze entreprises étrangères. Présent à cette cérémonie, Reda Rezoug, manager à Statoil, a affirmé que «les gisements d’In Amenas sont – et le terme n’est pas assez fort – un projet de classe mondiale». Par ailleurs, il a indiqué que Statoil a investi cinq cent millions de dollars dans les projets gaziers d’In Salah et d’In Amenas et que le total des investissements de la compagnie en Algérie s’élève à trois milliards de dollars.
Statoil dispose depuis 2004 d’un bureau de liaison en Algérie. C’est une société norvégienne à capitaux publics qui s’est ouverte, depuis les dernières années, au privé. Cette société a marqué son entrée dans le secteur des hydrocarbures en Algérie par l’acquisition de 50% des parts de BP dans le gisement gazier d’In Salah. Un gisement que Statoil et ses deux partenaires (Sonatrach et BP) entendent développer davantage, ce pourquoi les trois associés avaient d’ailleurs signé, le 11 avril dernier, un contrat de 1,185 milliard de dollars. Des perspectives intéressantes qui font dire au représentant de la compagnie norvégienne que les engagements de Statoil en Algérie sont «irrévocables».