Sonatrach Algérie: création d’une entreprise d’énergies renouvelables

Sonatrach Algérie: création d’une entreprise d’énergies renouvelables

Le ministre de l’Énergie Abdelmadjid Attar a annoncé ce lundi 25 janvier, des préparations pour la création d’une entreprise à l’effigie de la Sonatrach, pour la gestion des énergies renouvelables.

Intervenant au forum de la Radio nationale, le ministre a dévoilé que son département est en phase de préparations pour la création d’une « deuxième sonatrach », qui aura pour mission la gestion des énergies renouvelables en Algérie dans l’avenir.

S’agissant des projets du secteur, Attar a annoncé le lancement de huit projets de l’industrie pétrochimique, dont deux pour l’Entreprise nationale des hydrocarbures Sonatrach.

Dans un autre contexte, le premier responsable du secteur énergétique a indiqué que la Société nationale de l’électricité et du gaz Sonelgaz, enregistre un déficit financier important. Selon lui, elle ne couvre même pas ses dépenses, et sans le soutien de l’État elle aurait déclaré faillit.

Appelant à l’urgence d’une transition énergétique, l’intervenant souligne que le Sonelgaz produit l’électricité et le gaz avec des prix subventionnés, ce qui nécessite un changement de stratégie.

Dans le même contexte, il insiste sur la nécessité d’un changement du modèle de consommation de l’énergie de l’Algérie.

« Le baril du pétrole pourra se maintenir à 55 dollars, durant cette année »

S’agissant des prix du pétrole, l’invité du forum de la Radio prévoit que le baril pourra se maintenir à 55 dollars durant l’année en cours, précisant au passage que l’Algérie a perdu pas moins de 10 milliards de dollars durant l’année passée.

Dans ses prévisions, le ministre de l’Énergie estime qu’avec l’avènement des vaccins contre le coronavirus le transport maritime, aérien et routier reprendra de sitôt, ce qui va augmenter la demande, d’autant que le prix du baril est directement lié à la situation épidémiologique.

Dans ce même contexte, il écarte la possibilité d’atteindre 60 dollars le baril durant le premier semestre de 2021, prévoyant qu’il faut attendre jusqu’à 2022 et 2023 pour atteindre un baril à hauteur de 70 à 80 dollars.