Son directeur est satisfait des résultats de la filiale ,Axa Algérie : un marché à fort potentiel

Son directeur est satisfait des résultats de la filiale ,Axa Algérie : un marché à fort potentiel

Avec un réseau commercial qui compte déjà plus de 20 agences dans les grandes villes du pays, après juste une année et demie de présence, Axa Algérie se positionne en force sur les marchés des assurances en Algérie.

“Notre présence en Algérie est un symbole de notre réussite dans la région. Nous sommes très contents d’être parvenus à un accord avec le gouvernement algérien pour pénétrer le marché algérien qui a un grand potentiel de croissance, une population jeune, la moyenne d’âge de notre équipe sur place ne dépasse pas la trentaine.” Ces propos, tout à l’honneur de l’Algérie, sont le fait d’un des plus grands managers du monde.

C’est Henri de Castries, le patron d’Axa, le leader mondial en assurance de personnes et santé. Henri de Castries, dont le talent et la carrière, impressionnante, sont à la mesure de sa modestie, nous a fait cette déclaration à la table du déjeuner, organisé dans la grande salle du château Suduiraut, lors de la clôture du séminaire international média d’Axa à Bordeaux les 30 et 31 mai dernier.

Ce séminaire, mené de main de maître par l’équipe de Média Relations conduite par Garance Wattez-Richard, a été l’occasion pour l’équipe dirigeante d’Axa de présenter une sorte de bilan de bonne santé de ce géant mondial de l’assurance à travers ses filiales au Japon, en Amérique latine/Méditerranée, en Asie et dans le Golfe.

C’est Jean-Louis Laurent Josi, président et CEO (Chief Executive, Official), qui a ouvert les “hostilités” devant plus de 20 journalistes venus, pour l’essentiel, d’Europe, d’Algérie, du Japon et du Golfe.

“Axa Japon a une présence forte et diversifiée au pays du Soleil levant, notamment dans des segments très sélectifs, souligne-t-il. Contrairement à ce qu’on pense, il y a beaucoup d’opportunités au Japon.” Axa, a ajouté encore Jean-Louis Laurent Josi, est la plus grande société française au Japon avec 9 000 employés et 5 millions de polices d’assurance.

La ribambelle des chiffres et autres graphes déclinés par le patron d’Axa Japon font ressortir une croissance constante et surtout une ambition de pénétrer davantage le marché nippon à travers des nouvelles offres qui correspondent aux besoins des citoyens. Jean-Laurent Granier, deuxième intervenant, développera la même approche pour ce qui concerne l’Amérique latine et la Méditerranée, avec en filigrane “l’ambition du groupe de multiplier notre taille en 2015”. Les objectifs globaux du groupe dans cette région, c’est d’“accélérer la croissance interne et accroître notre empreinte”. Gaële Olivier, CEO Asie, commence son intervention en se posant la question : “Où en est Axa Asie ?” Et de répondre que “cet immense continent représente un énorme marché avec une grande classe moyenne qui représente un potentiel de développement à travers le segment de l’assurance auto”. Éric Chaney, directeur de recherche au groupe Axa, invitera, pour sa part, l’assistance à “regarder ce qui se passe dans les marchés financiers”. Puis de noter que “la crise de 2009 est plu lente qu’elle ne l’était avant. L’économie est sur la voie de la guérison” mais “une guérison poussive”. Matt Christensen, directeur de l’investissement et responsable manager, note que “l’année 2012 a vu l’émergence du printemps des actionnaires, où les investisseurs ont évoqué avec plus de pugnacité des sujets tels que la rémunération des dirigeants et d’autres problématiques ESG”. La deuxième journée du séminaire est marqué par l’intervention de Jérôme Droesch, patron de Axa Golfe. Pour lui, la région offre des opportunités de croissance qui est proche de celle des pays émergents.

Il est vrai, dit-il, que le marché des assurances n’a pas le même niveau de pénétration comme en Europe, mais “il se développe rapidement”. Gérôme Droesch loue la vision à long terme des autorités des Émirats qui se préparent déjà, selon lui, à l’après-pétrole.

Il insiste aussi sur la qualité de la prestation à travers un personnel en empathie avec la clientèle dont les paramètres sociologiques et linguistiques sont pris en considération de la mise en marché des produits.

Le mot de la fin de ce séminaire reviendra à Henri de Castries qui, loin de la sarabande fastidieuse des chiffres, propose une vison du monde à long terme. Pour lui, l’humanité vit actuellement un tournant historique qu’il n’hésite pas à comparer à la Renaissance en Europe juste après le Moyen-Âge.

Les standards et les paradigmes culturels, sociologiques et économiques sur lesquels le monde a fonctionné jusque-là sont en train d’être dépassés grâce aux développements des nouvelles technologies qui imposent à l’humanité une autre perception de l’espace/temps. Ce changement représente, selon lui, un défi majeur pour Axa qui doit adapter ses solutions et ses offres à ces nouveaux paramètres du lendemain.

Le groupe Axa Algérie en quelques chiffres

Le groupe Axa, présent dans une soixantaine de pays et comptant plus de 100 millions de clients, est un des leaders mondiaux en assurance et Axa est la première marque mondiale en assurance pour la 4e année consécutive.

Pour son implantation en Algérie, Axa a souhaité construire une présence à long terme, d’où le partenariat privilégié et solide bâti avec la Banque extérieure d’Algérie (BEA) et le Fonds national d’investissement (FNI), deux partenaires publics essentiels de l’économie algérienne qui partagent le même objectif de croissance économique. Dans le cadre de ce partenariat, et conformément à la loi de finances 2009, le groupe Axa détient 49% du capital, 36% sont détenus par le Fonds national d’investissement et 15% par la Banque extérieure d’Algérie.

C’est dans ce cadre qu’Axa Algérie a lancé ses activités commerciales il y a un peu plus d’une année avec deux sociétés, Axa Assurances Algérie Vie et Axa Assurances Algérie Dommage.

2012 : l’année de la construction !

L’année 2012 a été la première année d’activité, placée sous le signe de “la construction” pour laquelle Axa Assurances Algérie établit un bilan assez satisfaisant avec :

– un réseau commercial qui compte plus d’une vingtaine d’agences à Alger et en régions : Oran, Sétif, Tizi Ouzou, Béjaïa… un réseau qui sera vite étendu à l’ensemble du territoire national ;

– deux centres de services client à Alger et en régions ;

– plus de 200 collaborateurs recrutés et 12 000 heures de formation dispensées ;

– une gamme étendue de produits et services répondant aux besoins de différents publics que sont les particuliers, les professionnels et les entreprises ;

– une notoriété naissante avec la participation aux principales manifestations d’envergure nationale et internationale (à l’instar de Batimatec) ainsi que le concours de quelques actions de communication relayées dans les médias.

O. O