Le président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker, a affirmé, mercredi à Abidjan (Côte d’ivoire) que l’Europe a décidé de consacrer un plan d’investissement de plus de 44 milliards d’euros pour Afrique d’ici 2020.
« Comme nous l’avons fait avec le plan d’investissement européen, nous avons développé un plan d’investissement externe pour l’Afrique susceptible de mobiliser 44 milliards d’euros au profit de l’Afrique d’ici 2020 » , a indiqué M. Juncker à l’ouverture du 5eme Sommet Union africaine-Union européenne, dont les travaux ont débuté cet après-midi à Abidjan.
Ajoutant que ce plan sera traduit par des investissements européens dans différents domaines en Afrique, notamment, les énergies renouvelables, M. Juncker, a précisé qu’ils restent aux dirigeants africains de choisir les meilleurs domaines susceptibles d’accueillir ces investissements.
Affirmant que l’Europe sort d’une décennie ou la croissance économique était « insuffisante », contrairement à la croissance de l’Afrique qui était « impressionnante », le responsable a indiqué que cette croissance africaine « n’a pas atteint le secteur de l’agriculture » , appelant à plus d’engagements et d’investissements dans ce domaine.
Plusieurs pays africains ont du mal a dopé leur agriculture, alors que plusieurs investisseurs européens trouvent des difficultés à intégrer ce domaine en Afrique. » Nous appelons donc à plus de coopération pour ouvrir ce domaine à l’investissement privé et pour permettre son développement », a-t-il soutenu.
Saluant les « progrès » réalisés ces dernières années dans le domaine économique entre l’Afrique et l’Europe, M. Juncker, a toutefois observé que « tout n’a pas été fait » , appelant ainsi à l’ouverture sur d’autres domaines de partenariats pour exploiter toutes les opportunités existantes entre les deux continents.
Organisé sous le thème « Investir dans la jeunesse pour un avenir durable », le 5eme Sommet UA-UE devrait impulser un nouvel élan au partenariat économique entre l’Afrique et l’Europe.
L’investissement et le commerce, le développement des compétences et la création d’emplois seront les principaux thèmes à examiner par les dirigeants des pays des deux parties, l’objectif étant d’accélérer la mise en œuvre de la feuille de route et la réalisation des objectifs économiques communément fixés.