Les travaux du sommet sur la sécurité nucléaire ont débuté, hier, et se poursuivent aujourd’hui à Séoul (Corée du Sud), avec la participation de près d’une soixantaine de chefs d’Etat et de gouvernement, dont l’Algérie où le président de la République est représenté par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah.
Dans une déclaration à l’APS, M. Idriss Jazaïry, ambassadeur, représentant permanent de l’Algérie auprès de l’Office des Nations unies à Genève, a indiqué que notre pays est considéré comme un des pays leaders dans l’élaboration du communiqué final du sommet et fait partie aussi des pays-pilotes dans la mise en œuvre des dispositions du sommet sur la sécurité nucléaire à Washington (2010). Selon Jazaïry, l’Algérie a ratifié l’amendement à la convention sur la protection physique et matérielle du nucléaire ainsi que la convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire, ajoutant que l’Algérie a également achevé le processus de ratification de tous les instruments internationaux liés à cette problématique. En ce sens, M. Jazaïry a fait observer que des lois internes du pays reprennent les dispositions des lois internationales déjà ratifiées par l’Algérie.En outre, l’Algérie a commencé à procéder à la mise à jour de sa réglementation pour renforcer la sécurité nucléaire dans le domaine du contrôle de l’exportation des matières à double usage, a-t-il encore expliqué. Dans le prolongement de ces actes, des actions nationales et régionales sont menées par l’Algérie dans le sens de renforcement des capacités. A ce titre, un centre d’excellence sur la formation et le soutien à la sécurité nucléaire a été initié afin de s’insérer dans un réseau de centres d’excellence en phase de constitution au niveau mondial. Ainsi, durant les années 2010 et 2011, des programmes de formation en Algérie ont été menés en faveur des personnels des douanes et de la police des frontières parallèlement à une coopération organisée dans ce domaine avec les Etats-Unis. Ces actions s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur la sécurité nucléaire, la sûreté et la sécurité des sources radioactives ainsi que d’autres dispositions de l’AIEA sur l’importation et l’exportation des sources radioactives, selon M. Jazaïri. Récemment, l’Algérie a pris, a ajouté l’ambassadeur algérien, la décision d’adhérer à l’Initiative globale de lutte contre le terrorisme nucléaire.
Synthèse A.H.