Sommet arabe 2022 : ce qu’a dit le président égyptien

Sommet arabe 2022 : ce qu’a dit le président égyptien

Hier, s’ouvrait la 31e session ordinaire du Sommet arabe 2022 au Centre International des Conférences d’Alger, présidée par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avec la participation des chefs d’État et de Gouvernement arabe. Ce dernier lors de son discours d’ouverture a abordé plusieurs sujets, dont la cause palestinienne mais aussi des dossiers économiques.

Ce mercredi 2 novembre, marque la seconde journée de cet événement arabe, et c’est en présence de Chef d’Etat que s’ouvre cette dernière, avec l’intervention des chefs d’Etats arabes.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré que le sommet est l’une des stations pour rappeler l’histoire de la coopération entre nos peuples. Soulignant que la sécurité nationale arabe est une ligne rouge qui devant être préservée.

Lors de son discours, Al-Sissi a ajouté que l’histoire de notre nation arabe et ce dont nos pays ont été témoins dans un passé récent prouvent que ce qui blesse nos frères du Maghreb arabe s’étendra à l’Égypte et aux États du Golfe. Ajoutant que l’instabilité dans les pays du Levant ou de Palestine étendra ses effets au Maghreb. La menace à la sécurité du Golfe est une menace pour nous tous.

Selon al-Sissi la sécurité nationale arabe est indivisible

Al-Sissi a souligné que la sécurité nationale arabe est indivisible, et qu’elle est liée dans son ensemble à la menace du concept d’État-nation. En ajoutant que l’ingérence d’une puissance étrangère régionale dans les affaires de la région, conduisant à l’agression militaire directe contre certains pays arabes, sont des facteurs qui ont conduit à la prolongation des crises sans solution.

Le président égyptien a expliqué que les défis soulevaient de nombreuses inquiétudes légitimes, et qu’il s’interroge désormais sur les raisons qui entravent l’intégration entre les pays du monde arabe. Et l’interdépendance réelle qui fait de nous un seul corps, malgré les défis qui ne peuvent être relevés par un seul pays.

Selon le président égyptien, il est également nécessaire d’adopter une approche commune et globale visant à renforcer les capacités collectives à faire face aux crises, sur des bases claires, basé sur la consécration du concept de l’ensemble du monde arabe et le soutien des institutions constitutionnelles. Ce qui contribuera à la consolidation de la paix sociale, de la bonne gouvernance et des droits humains. Mais aussi rejeter l’intolérance et le sectarisme et éliminer les organisations terroristes et les milices armées.

Comme l’a précisé al-Sissi, l’unité des rangs arabes est une étape essentielle pour l’établissement de relations régionales et de bon voisinage, une force fondamentale fondée sur des principes non négociables et obligeant tous à respecter l’indépendance et la souveraineté des États, l’avantage mutuel, bon voisinage et un renoncement complet à toute ingérence dans les affaires arabes. Il a appelé à la mise en place d’un système solide capable de faire face aux défis et aux crises internationales émergentes, y compris les crises énergétique et alimentaire et les protections clés.