Sommes-nous en mesure d’affronter une catastrophe?

Sommes-nous en mesure d’affronter une catastrophe?

Comment peut- on concevoir qu’après plus d’un demi -siècle d’indépendance et avec tous les moyens humain et matériel des plus sophistiqués dont dispose le pays, les éléments de la protection civile n’ont pas pu sauver le jeune Ayache du fond d’un puits ? Mais où réside le problème ? Serait il dû au manque de moyens matériels, ou de personnes spécialisées pour ce genre d’opérations qui sous d’autres cieux pourraient être considérées comme une tache facile à leurs yeux alors que la protection civile de notre pays qui a fait des exploits dans d’autres situations plus périlleuses n’a pas pu après neuf (09) jours de lutte pour essayer de sauver notre Ayache du forage dans lequel il était coincé luttant contre la mort, mais en vain. La protection civile manquait elle de matériel adéquat et sophistiqué ou bien il n’a été mis à sa disposition qu’un matériel rudimentaire et non les grands moyens pour le sauver. Il y a lieu de se poser diverses questions qui restent en suspens et qui ne trouvent pas de réponses.

Le silence radio sur cet événement douloureux rend les gens sceptiques sur ce cas et ce qui a frappé la population, c’est ce laxisme qui ne dit pas son nom mais qui plonge la famille du défunt dans l’expectative. Est-ce qu’une enquête approfondie a été entamée pour élucider les tenants et aboutissants de cette affaire? Les éléments de la protection civile ont usé de toute leur bravoure et leur volonté pour lancer le défi et fait de leur mieux pour le sauver malheureusement, il est mort.

Dans le même ordre d’idées, si les pouvoirs publics n’ont pas pu maitriser une telle situation, sont-ils en mesure d’affronter d’autres situations plus compliquées telle une catastrophe (séisme, inondations etc) où des populations entières (hommes, femmes et enfants) peuvent être exposées devant un grand danger qui ne peut attendre.

L’Etat doit il se doter de plus de moyens matériels de dernière génération ou faut il investir plus sur l’économie de la connaissance ou recycler son personnel et ses cadres techniques d’intervention par le biais de la formation à l’étranger pour acquérir des connaissances sur une technologie de pointe pour intervenir plus efficacement et plus rapidement pour cerner et venir à bout de toutes les situations qui peuvent se présenter à eux pour s’auto défendre et ne pas faire appel aux Occidentaux qui ne donnent rien pour rien.

BENYAHIA EL HOUCINE