Tous les contacts entre les autorités somaliennes et les extrémistes islamistes qui détiennent 2 agents des services de renseignement français étaient rompus dimanche, a déclaré à l’AFP sous couvert d’anonymat un haut responsable des services de sécurité somaliens.
Des islamistes shebab, le 22 juin 2009 à Mogadiscio
« Il semble que les espoirs de négociation pour libérer les otages français diminuent (…) car tous les contacts avec les ravisseurs sont rompus jusqu’à présent et le gouvernement ne sait pas où se trouvent les deux » hommes, a expliqué ce haut responsable.
A Paris, le secrétaire général de la présidence française, Claude Guéant, a assuré que « des messages » passaient entre la France et le groupe qui détient les Français mais que des négociations n’étaient « pas engagées à proprement parler ».

Il a ajouté sur la radio Europe 1 avoir eu « des nouvelles rassurantes », ajoutant que les deux hommes étaient « bien traités ».
Il a aussi souligné que les autorités françaises étaient « submergées par une profusion d’informations contradictoires ».
Les deux agents français enlevés mardi à Mogadiscio vont être jugés pour « espionnage » selon la loi coranique, ont annoncé samedi les extrémistes islamistes qui les détiennent.
Selon les autorités somaliennes, les deux otages ont été « éloignés » de la capitale somalienne par leurs ravisseurs.