Solidarité : Une valeur sociétale à préserver

Solidarité : Une valeur sociétale à préserver
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Les organes de solidarité qui représentent les institutions de l’État, les différentes associations caritatives et le bénévolat des citoyens, notamment des jeunes, n’ont ménagé aucun effort pour venir en aide à leurs frères citoyens

Les organes de solidarité qui représentent les institutions de l’État, les différentes associations caritatives et le bénévolat des citoyens, notamment des jeunes, n’ont ménagé aucun effort pour venir en aide à leurs frères citoyens, les démunis en particulier, pour leur offrir un repas chaud, un réconfort moral et un soutien effectif qui ne sont jamais démentis, en particulier en cette période de jeûne. De plus en plus, les Algériens observent scrupuleusement les coutumes et les traditions de solidarité, notamment quand il s’agit de ce mois béni, en fournissant des efforts appréciables pour servir les familles démunies ou qui sont étrangères à la région, en consacrant des espaces de restauration, de repos et de convivialité, dits «Errahma», qui sont ouvertes à tous les citoyens sans distinction.

Il y a même des amitiés qui se nouent autour du f’tour traditionnel composé, entre autres, de harira, des œufs, des dattes, du pain, du café au lait, du miel, du beurre parfois, selon les donations que l’on reçoit des personnes qui veulent collaborer pour enrichir maidate el-iftar. Il est à noter qu’il y a aussi des participants à cette activité de solidarité qui collaborent dans la gestion entrant dans la préparation du dîner.

Ce qui distingue cette opération de solidarité, c’est le bénévolat des jeunes femmes et hommes, qui travaillent toute la journée sans aucune contrepartie ou rémunération quelconque. Un dévouement au quotidien qui renseigne éloquemment sur le sens du civisme et de l’entraide.

Les différentes opérations de solidarité des Algériens envers leurs concitoyens de passage, des voyageurs qui sont étrangers à la localité, des réfugiés syriens, du Mali et d’autres pays africains, s’échappant des situations pénibles, de l’insécurité. Tous ceux là se dirigent vers les restaurants «errahma», conviés pour el-iftar.

Ces espaces de solidarité connaissent un véritable rush, notamment quelques minutes avant l’appel du muezzin conviant les gens à la prière. L’élan de solidarité se développe et se vérifie.

En ce qui concerne la participation de la société civile à cette noble et vaste œuvre de solidarité, le chargé de communication de l’Amicale algérienne de lutte contre les fléaux sociaux (AALFS), Dial Aziz, a déclaré à El Moudjahid que son association a distribué 60 chaises et des jeux électroniques au profit des enfants qui sont hospitalisés au service de la pédiatrie de l’hôpital Mustapha-Pacha, à Alger.

Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres qui indique que l’implication de ce segment essentiel est en phase de s’affermir dans un champ social qui a grand besoin de retisser les liens indéfectibles d’entraide et de solidarité nationale.

Hamza Hichem