Solidarité : plus de 3.000 associations répertoriées dans le nouveau fichier en janvier 2013

Solidarité : plus de 3.000 associations répertoriées dans le nouveau fichier en janvier 2013

Plus de 3.000 associations nationales et locales ont été répertoriées dans le nouveau fichier du mouvement associatif à caractère social et humanitaire, réactualisé au mois de janvier 2013, a-t-on appris auprès du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de condition de la femme.

« Le ministère a réactualisé, fin janvier 2013, le fichier du mouvement associatif qui compte actuellement plus de 3.000 associations à caractère social et humanitaire, dont des associations pour personnes handicapées, des femmes en détresse, des enfants en difficulté, des malades chroniques et des personnes âgées », a indiqué à l’APS la directrice du mouvement associatif et de l’action humanitaire au ministère, Fatiha Taibi.

Environ, une centaine d’associations enregistrées dans le fichier présentent annuellement au ministère de la Solidarité une demande de subvention de leurs projets, dont 67 associations ont reçu des réponses favorables en 2012, a-t-elle ajouté.

Ces subventions sont octroyées aux projets dont les dossiers sont conformes aux procédures administratives requises, particulièrement la rentabilité dans la prise en charge de la population ciblée, a-t-elle souligné.

Les subventions ont été octroyées, en priorité, à plus de 20 associations qui gèrent des centres spécialisés dans la prise en charge des enfants handicapés, dont des handicapés moteurs, des sourds-muets, des non-voyants, ainsi que des enfants infirmes moteurs cérébraux (IMC) et ceux atteints de trisomie, qui présentent des types d’handicaps lourds, a-t-elle relevé.

Des associations locales qui ont présenté des dossiers pour l’ouverture d’ateliers d’artisanat dans certaines wilayas et d’autres activant dans le domaine du sport pour enfants handicapés, se sont vu, pour leur part, octroyer des subventions.

Ces subventions sont destinées à financer une partie du montant global du projet et répondre aux besoins exprimés par ces associations, liés notamment au réaménagement des centres, aux salaires du personnel et au budget du fonctionnement de ces centres spécialisés, ainsi qu’a l’achat de certains équipements, selon Mme Taibi.

« Par leur rôle d’intermédiaire, les associations sont un « partenaire incontournable » pour les pouvoirs publics dans la prise en charge des catégories vulnérables de la société », a-t-elle souligné