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C’est en ces situations difficiles que le peuple algérien se reconnaît et s’identifie à son référent de nation solidaire.
La tragédie qui vient de secouer le pays, après le crash de l’avion militaire près de l’aéroport de Boufarik, mercredi dernier, a été une autre leçon de fraternité et un message de solidarité. Une qualité propre à l’Algérien qui, même au plus fort de la divergence d’opinions autour de différentes questions politiques, économiques et sociales, a su booster cet élan de solidarité, que renferme ce cordon ombilical indéfectible. Et c’est dans ces situations difficiles que le peuple algérien se reconnaît et s’identifie à son référent d’une nation solidaire et l’a démontré dans cet engouement sans pareil enregistré dans les quatre coins du pays.
Les Algériens se sont réunis, une fois de plus, sous l’égide d’un seul et unique parti «la solidarité», comme ce fut le cas pour tous les drames qui ont marqué l’Algérie, depuis la décennie noire jusqu’au crash de Boufarik en passant par le séisme de Boumerdès et le crash de Ain M’lila entre autres. Aujourd’hui, et une fois de plus les Algériens viennent de se démarquer par une solidarité exemplaire et légendaire.
Pour preuve, l’action des hôtels privés de la wilaya de Blida, qui ont ouvert leurs portes, mercredi dernier, aux familles des victimes. Une initiative portant à assurer un tant soit peu, gîte et couvert à titre gracieux, aux familles meurtries des 257 disparus, reflétant, si besoin est, la solidarité légendaire du peuple algérien dans ce genre de situations, aussi difficiles que pénibles. En effet, des hôtels privés de la wilaya de Blida assurent, une prise en charge gratuite de nombreuses familles des victimes du crash de l’avion qui ont convergé en grand nombre vers la ville de Blida, à partir de différentes wilayas du pays, pour leurs proches identifier les dépouilles mortelles. La DAS (direction de l’action sociale) de Blida, a également ouvert deux centres d’hébergement pour la prise en charge des familles des martyrs du crash.
Outre la mobilisation de tous les moyens nécessaires, des psychologues sont, jusqu’à la mise sous presse, mobilisés au niveau des sièges de la Gendarmerie nationale, afin d’assurer la prise en charge psychologique des familles en détresse, affluant en grand nombre vers ces structures pour s’informer.
Ces actions et bien d’autres sont l’apanage d’un peuple pas comme les autres. Un peuple qui, au moment opportun répond présent à toutes les situations difficiles, comme celle-ci, qui vient d’enregistrer, la perte de 257 de ses vaillants soldats et des membres de leurs familles. Le plus lourd bilan, jamais enregistré en Algérie et dans le monde.
