TUNIS – La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia, a mis en avant mercredi à Tunis l’engagement de l’Algérie en faveur de la solidarité interarabe et de la défense des initiatives de protection de l’enfant et de la femme.
Dans son allocution lors la réunion ministérielle sur « l’appartenance et l’identité juridique », Mme Eddalia a précisé que l’Algérie « qui est attachée à toutes les chartes internationales continuera d’œuvrer aux niveaux régional et international, notamment au sein de la Ligue arabe, en faveur de la solidarité interarabe et de toutes les initiatives visant à protéger l’enfant et la femme et à assurer leur sécurité et leur bien-être ».
« L’expérience algérienne qui repose sur la culture de la paix et de la réconciliation, le respect du droit des peuples au développement et la défense des causes justes, dans tous les foras régionaux et internationaux, s’inspire des valeurs de la Révolution de novembre », a souligné la ministre.
L’Algérie « coopère avec l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales au service d’une justice qui garantit les droits politiques et culturels des Etats et des peuples », a ajouté Mme Eddalia.

La ministre a insisté sur la nécessité de « mettre en place des stratégies et des plans nationaux en matière de protection des enfants en vue de leur inculquer les valeurs nationales, le dialogue et la démocratie mais aussi dans le domaine de la promotion de la femme pour lui permettre d’assumer son rôle sur un pied d’égalité avec l’homme au sein de sociétés exemptes de discrimination et de violence ».
Les troubles que connaissent certains pays arabe ont affecté le tissu social et les liens familiaux sous l’effet d’une mondialisation effrénée obéissant aux intérêts économiques et politiques des grandes puissances, a-t-elle estimé, soulignant la nécessité d’une vision arabe unifiée pour y faire face.
Mme Eddalia a, par ailleurs, réaffirmé « les positions constantes de l’Algérie dans la défense des justes causes et des droits de l’homme », rappelant que l’approche de la diplomatie algérienne en matière de règlement des conflits « repose sur le respect de la souveraineté des Etats loin de toute ingérence étrangère, le dialogue et la réconciliation nationale ».
La ministre a évoqué les réalisations accomplies par la diplomatie algérienne en Afrique ainsi que le rôle de l’Algérie sur le plan international dans le traitement du dossier des réfugiés et ses démarches visant à assurer à ces derniers notamment les femmes et les enfants les aides humanitaires nécessaires ».
Elle a en outre évoqué la législation nationale pour la protection de l’enfant et de la femme, rappelant les efforts consentis pour adapter cette dernière aux chartes et aux traités internationaux outre la création d’instances chargées de la promotion de cette démarche.
Cette réunion intervient en application de la Déclaration de Sharjah, adoptée par le conseil des ministres arabes des affaires sociales et s’inscrit, aussi, dans le cadre de la campagne mondiale du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).
Cette rencontre tend à mettre l’accent sur les meilleures réformes et pratiques pour protéger les enfants contre l’apatridie en leur assurant le droit à l’identité juridique et à une vie familiale.