Solidarité avec les malades du cancer

Solidarité avec les malades du cancer

La direction de l’Action sociale et de la Solidarité (DAS) de Constantine a décidé de lancer une action de solidarité qui touchera 200 malades cancéreux et leurs enfants dans une première phase.

Interrogée hier, Mme Gouah Samia, DAS de la wilaya, nous a déclaré que les membres de cette catégorie de malades sont en train d’être identifiés par ses services dans le but d’établir les listes des bénéficiaires de l’aide envisagée.

«Cette première opération est indispensable afin de faire ressortir le nombre de ceux qui ont des enfants, ceux qui en ont mais qui dépassent les 18 ans et enfin ceux qui n’en ont pas et elle est menée en collaboration avec le bureau de wilaya du Croissant-Rouge algérien de Constantine ainsi que l’association Waha», a affirmé Mme Gouah. Cette dernière nous a expliqué ensuite la méthode à suivre pour concrétiser l’opération de solidarité qui débutera d’abord par des visites aux services des cancéreux des établissements sanitaires.

Des habits de l’Aïd El-Fitr vont être distribués aux enfants des parents cancéreux qui recevront également des kits alimentaires pour ceux qui en ont besoin.

Cette opération de solidarité ne se limitera pas uniquement au mois de Ramadhan, mais elle se poursuivra après, pour développer d’autres moyens d’intervention en faveur de cette catégorie de malades qui pourront bénéficier, durant toute l’année, de l’aide prodiguée par ces trois partenaires sociaux.

«De toute façon, a indiqué Mme Gouah, les besoins de chaque malade seront identifiés et répertoriés selon les cas».

Le nombre total des bénéficiaires de l’aide par catégorie familiale n’a pas encore été déterminé avec exactitude car la DAS attend les résultats du recensement qui est en train de se faire au niveau de ses services et ses deux partenaires pour lancer la première phase de l’opération.

«Nous avons les informations nécessaires à ce sujet, mais elles se trouvent à plusieurs niveaux des services, tels que ceux qui sont pris en charge par le SAMU social, ceux qui le sont par le service famille et enfin les listes qui seront fournies par l’association Waha. Quoi qu’il en soit, a ajouté Mme Gouah, «nous allons tabler sur un nombre de 200 et lancer la première phase de l’opération en direction de 100 d’entre eux. Car, nous avons jugé que, de toute façon, les chiffres arrêtés maintenant ne seront que des évaluations approximatives, du moment que l’opération, comme nous l’avons signalé, va s’étaler dans le temps et touchera d’autres cas qui seront identifiés dans le futur».