Solidarité autour des orphelins de Constantine : Non au transfert des enfants!

Solidarité autour des orphelins de Constantine : Non au transfert des enfants!

Des enfants devant être dans un centre spécialisé, car agressifs, sont attachés à leurs lits.

Un important mouvement de solidarité s’est spontanément mis en place suite à l’article publié sur L’Expression traitant le sujet du transfert de 18 enfants de l’orphelinat de Hamma Bouziane vers une centre dans une localité distante de 15 km de Tébessa à savoir Békaria.

Des associations, dont SOS enfants, le mouvement associatif représenté par Lattafi Mohamed des citoyens et notamment Mohamed Chérif Zerguine un défenseur acharné des droits de l’enfant et qui a le plus de mérite, se sont déplacés en masse hier en signe de solidarité avec ces enfants qu’on a traités de tous les noms, sauvages, d’illégitimes et de ratés de la société tout sauf d’enfants qui ont besoin d’amour, d’affection et d’attention. Beaucoup ont pourtant réussi leurs examens scolaires.

Depuis qu’on les menace de ce transfert certains n’ont plus aucune volonté. Deux éducateurs qui semblaient les plus proches de ces enfants ont dénoncé le comportement inhumain, l’injustice et la marginalisation de certains encadreurs. Ils confient que ces enfants sont souvent maltraités. Ce qui nous a été confirmé par certains enfants. Les responsables avancent toujours que la décision vient du ministère et qu’ils n’ont rien pu faire sous prétexte qu’il n’y a plus de budget!

Des enfants complètement alités qui devraient être dans un centre spécialisé, mais vu que parmi eux, certains sont agressifs on les attache tout simplement à leurs lits.

A ce propos Mohamed Cherif Zerguine souligne «j’avais personnellement posé ce problème en revendiquant en 2012 de séparer la population, ces enfants devaient être dans des centres spécialisés». Quel malheur que celui de voir des gosses traités comme des animaux au lieu d’être pris en charge comme des humains et peuvent être soignés.

Les images furent traumatisantes. Pourtant cela ne ressemble pas à notre société. Une autre action est programmée mercredi, soit demain pour un sit-in, afin de protester contre cette décision arbitraire qui accable et pénalise des enfants, car ils n’ont pas de parents ou parce qu’ils sont nés sous X. Pour l’ensemble des associations ce n’est que le début d’un combat pour lequel on interpelle la ministre de la Solidarité.

«Ces enfants sont en danger» souligne le militant Mohamed Chérif Zerguine, ajoutant «la directrice de l’action sociale m’a invité à passer la voir dans son bureau, aux fins de dialoguer sur la question du transfert qui ne relève pas de sa décision ni de celle du directeur de l’établissement».