Sofiproteol et SIM Algérie vont ouvrir trois usines de production d’aliments pour le bétail

Sofiproteol et SIM Algérie vont ouvrir trois usines de production d’aliments pour le bétail

Glon Sanders, filiale du français Sofiprotéol et le groupe SIM Algérie vont ouvrir trois usines de fabrication d’aliments de bétail en Algérie. Chaque installation disposera d’une capacité de production de 100 000 tonnes par an. La première, localisée dans la wilaya d’Ain Delfa, devrait démarrer ses activités en septembre 2014.

Le groupe agro-industriel SIM Algérie, en partenariat avec le groupe Glon Sanders, filiale du français Sofiprotéol, va ouvrir trois usines de fabrication d’aliments de bétail en Algérie, au cours des trois prochaines années. « Chacune de ces trois usines analogues disposera d’une capacité de production de 100 000 tonnes par an », explique Abdelkader Taïeb Ezzraïmi, le PDG de SIM Algérie, contacté par Jeune Afrique.

La première de ces usines, installée dans la wilaya d’Ain Delfa, dont les travaux ont commencé il y a près d’un an devrait démarrer ses activités en septembre prochain explique l’industriel algérien. Les deux autres, localisées dans les wilayas d’Oran et de Sétif, devraient voir le jour fin 2015 et fin 2016 respectivement.

Partenariats

De passage à Paris, dans le cadre du salon international de l’agriculture, s’est félicité de l’accueil reçu par la délégation algérienne. « Il y a eu cette année beaucoup de contacts avec les partenaires français. Il y a un vrai enthousiasme et une vraie volonté de leur part de s’installer chez nous », souligne-t-il.

Interrogé sur l’impact éventuel de la règle d’investissement du 49/51 sur la concrétisation de ces projets, le PDG de SIM Algérie s’étonne : « Il n’y a que les médias qui reviennent constamment sur ce point. C’est un faux problème. La loi existe depuis cinq ans et elle fonctionne. Les opérateurs économiques n’en parlent même pas. »

Faisant ainsi écho à Xavier Beulin, le président de Sofiprotéol, qui a indiqué à l’agence de presse algérienne APS que cette règle « n'[avait] pas posé de problème pour faire aboutir son projet de partenariat. »