Sofiane Djilali présente son programme présidentiel « Le changement générationnel est plus que nécessaire »

Sofiane Djilali présente son programme présidentiel « Le changement générationnel est plus que nécessaire »
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Sofiane Djilali, président du parti Jil Jadid, a présenté, hier, son programme présidentiel 2014, sous le slogan « la nouvelle génération ».

Mais auparavant, il a tenu à faire une précision : il n’a jamais été question ni pour son parti ni pour lui de participer à des élections juste pour faire de la figuration.

« L’heure est venue pour nous tous, de construire un véritable Etat de droit et d’y établir la démocratie et les règles de la bonne gouvernance. Ces objectifs stratégiques ne sauraient être remis à plus tard, il y va de la survie du pays en tant que nation souveraine et prospère », a-t-il rappelé en guise de préambule.

Car, pour Sofiane Djilali, si le changement n’intervient pas dans un contexte de respect de la volonté populaire s’exprimant par le suffrage universel, sans trafic et sans triche, « la violence deviendra inévitable ». Il a estimé également que le changement générationnel, stratégique et politique pour le pays est porté par une vague immense d’Algériens mieux instruits, plus ouverts et plus conscients des enjeux à venir. Expliquant sa vision sur l’avenir de l’Algérie, le président du Jil Jadid a indiqué que nul n’a le droit d’imposer au pays un idéal qui ne soit pas le reflet de son âme. « Notre rêve à nous n’est pas d’avoir une société algérienne à l’image de la société scandinave, américaine ou khalidjie.

LG Algérie

Ce n’est pas à l’homme politique, fut-il président de la République de lui définir son identité. C’est l’histoire de toujours qui a façonné notre peuple », a-t-il souligné. Abordant l’aspect économique, Sofiane Djilali a relevé qu’il est capital de reconvertir nos réflexes de rentiers en une attitude nouvelle donnant la primauté à la production, l’innovation, et l’échange équilibré. L’agriculture, la petite et moyenne industrie doivent, selon lui, décrétées priorité nationale. « Rééquilibrer nos comptes, notre balance commerciale, notre consommation, doit être un objectif stratégique.

Pour atteindre ce dynamisme, il faut insuffler un nouveau sens dans notre société », a-t-il indiqué. A une question sur l’éventuel candidat élu d’un consensus fait par les 39 partis politiques, Sofiane Djilali, qui se dit convaincu que le président Bouteflika ne se portera pas candidat au rendez-vous électoral d’avril prochain, a indiqué que cela ne pourra se faire qu’au deuxième tour de l’élection.

M. Benkeddada