Société Générale Algérie a réalisé, durant l’exercice 2011, un résultat net de 4,4 milliards de DA, a indiqué M. Pierre Boursot, président du directoire. Incontestablement satisfait de ces résultats, M. Boursot a précisé qu’il en était «fier et content à la fois». Détaillant les résultats de l’exercice, il fait savoir que l’entreprise a enregistré un produit net bancaire de 14,5 milliards de DA et des totaux respectifs de bilan, de dépôts et d’engagements de 167, 120 et 241 milliards de DA.
Le président du directoire de SGA, qui s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse organisée hier à l’hôtel Sofitel d’Alger, portant sur les activités et les résultats de l’entreprise, devait signaler qu’au cours de ce même exercice, l’entreprise a continué à développer son fonds de commerce tout en consolidant ses bases et en accordant un intérêt «particulier» à la qualité de service en faveur de ses clients. Ceci s’est traduit, note-t-il, par la certification du système de management de la qualité concernant le processus commerce international.
Il a en outre souligné que, dans un contexte de crise financière internationale et de dynamisme économique en Algérie, Société Générale Algérie a atteint ses objectifs budgétaires en dégageant un produit net bancaire et un résultat net, en progression, respectivement, de 20,9% et de 27,2% par rapport à l’année 2010. Aussi, les fonds propres de la banque ont atteint 24,4 milliards de DA, augurant ainsi une année 2012 prometteuse et une participation toujours substantielle au financement de l’économie nationale, a-t-il déclaré.
Selon le premier responsable de SGA, l’entreprise qui compte à son actif un portefeuille de 6.000 entreprises, dont grand nombre de PME, est un principal souscripteur pour la garantie FGAR «qui est un instrument qui aide énormément les banques qui veulent accompagner une PME à sa création». Aussi, M. Boursot met l’accent sur la volonté de l’entreprise à continuer à travailler avec les PME «dans la mesure où cela marque un dynamisme important de l’économie algérienne et que c’est un atout important pour l’emploi». Il insiste, dans ce même sillage, sur le fait que «SGA veut être une banque au service de l’économie algérienne».
Poursuivant ses propos, M. Boursot met en relief que cette banque «citoyenne» est «attentive aux enjeux du développement durable», et rappelle à l’occasion l’organisation récente d’un atelier sur la finance carbone et l’organisation de campagnes sur les changements climatiques et la biodiversité.
Interrogé sur le climat d’affaires en Algérie, le président du directoire de SGA répond que «la conjoncture et le climat d’affaires en Algérie ne sont pas mauvais».
Enchaînant sur la concurrence, il soutient que «le marché en Algérie est suffisamment large pour que chaque banque ait son espace vital pour croitre équilibré».
Intervenant pour sa part, Mme Soraya Roumi, adjoint du directeur des ressources humaines, a, dans une longue communication, retracé les grandes lignes de la stratégie de cette banque en matière de ressources humaines.
Soraya G.