Initiée depuis presque une soixantaine d’années, la politique sociale décidée par l’Algérie, quasiment unique au monde, a fini par ne plus répondre aux multiples actions de solidarité nationale. Aujourd’hui, elle semble étouffer sous le poids de ses charges sociales et engendre des factures si lourdes a décaisser par l’état. Longtemps décriée par les experts économiques, elle s’est soldée par une remise en cause nécessitant une révision, en ciblant juste les couches sociales les plus démunies. L’annonce faite par le premier ministre, lors de sa dernière, tendant a sa reforme, ne peut être que salutaire pour l’économie nationale qui s’essouffle face à une crise économique qui n’a su nous épargner, de par le cours du pétrole si instable et dont elle dépend largement. N’en déplaise à certains détracteurs qui crient au scandale à la moindre retouche sociale, le soutien étatique ne peut profiter à tous, car des pays développés ne peuvent se permettre des dépenses si énormes à assister l’ensemble de leurs sociétés. Le ciblage proposé par les pouvoirs publics ne peut que rendre justice aux défavorisés qui méritent d’être secourus par des aides sociales. Certes, l’élaboration du nouveau système des subventions nécessite du temps et sera encore longue, comme l’a souligné le chef du gouvernement. Son application interviendra au deuxième semestre de l’année 2019, et n’était que temps pour corriger ses subventions pour le bénéfice de l’économie, et mettre un terme à une assistance sociale de tous. Continuer a soutenir l’insoutenable ne peut plus se permettre, surtout en décaissant l’équivalent de 12 milliards de dinars à titre des subventions des prix de l’huile alimentaire raffinée ordinaire et du sucre blanc, juste en 05 années ( de 2011 à 2017) , alors que dire des montants de toutes les années passées !
L.Ammar