A l’issue de la journée de protestation marquant le 8ème jour de grève des travailleurs de la SNVI de Rouiba, les responsables du syndicat d’entreprise et le collectif des travailleurs de la même société ont organisé une assemblée générale extraordinaire et une déclaration a été rendue publique en début d’après midi d’hier.
Les auteurs de la dite déclaration ont dans un premier temps parlé de l’évaluation de la situation que traverse actuellement leur entreprise laquelle est qualifiée de grave et ce depuis le déclenchement du mouvement de protestation débuté le 03 janvier .
Cette première phase du mouvement s’est déroulée dans l’enceinte du complexe SNVI pendant03 jours sans qu’il y ait d’échos de la part des décideurs face à cet état de fait lit-on dans cette déclaration,des marches pacifiques ont été organisées à compter du 06 janvier.Ces dernières se sont poursuivies et cela dans le but de porter dans la rue les revendications légitimes.
Aussi quelques points de ces revendication sont fait l’objet de citations, entre autres:- l’augmentation des salaires,l’abrogation de l’article 87 bis et le maintien de la retraite sans conditions d’âge-. De même que le partenaire social a alerté les pouvoirs publics sur la situation préoccupante générée par l’absence de tout dialogue.
En conclusion, les syndicalistes et les autres travailleurs sont déterminés à défendre leurs acquis et leur outil de travail par tous les moyens pacifiques, dénonçant au passage le mutisme affiché et décidant de poursuivre le mouvement de protestation jusqu’à satisfaction des revendications soulevées.
Pour en revenir à la journée d’hier, le même scénario s’est répété dans la rue avec le rituel de la marche et l’impressionnant dispositif de sécurité déployé au niveau de toutes les voies menant à Rouiba, Réghaia,et surtout l’autoroute.Aujourd’hui se réuniront une énième fois les syndicalistes et les travailleurs pour prendre les mesures qui s’imposent face au développement de la situation.
Enfin, il faut savoir qu’aucun incident n’a été remarqué lors de ce mouvement de grève.
K. R.