SNTR de Chlef : Les travailleurs contre la fermeture de leur unité

SNTR de Chlef : Les travailleurs contre la fermeture de leur unité

Après la décision des domaines de déloger la SNTR du centre qu’elle occupe depuis 1967 à Chlef, une délégation du personnel de l’entreprise, conduite par le président du comité de participation, Yousfi Miloud, a eu, hier matin, une entrevue avec les directeurs des domaines et des transports de la wilaya.

Le partenaire social a surtout exposé les préoccupations des 80 travailleurs qui risquent de se retrouver au chômage si la décision d’expulsion est maintenue, en l’absence d’une solution alternative. « Nous n’avons jamais refusé de quitter les lieux mais nous avons toujours réclamé, à titre de compensation, l’affectation d’un local adapté aux exigences de notre activité. Le directeur des domaines s’est montré compréhensif et nous a promis de répercuter nos doléances à qui de droit. Les mêmes propos nous ont été tenus par le nouveau directeur des transports », nous a indiqué le président du CP à l’issue de la rencontre.Il a précisé que les travailleurs sont dans le désarroi et demandent au wali de Chlef de se pencher sur leur situation et de prendre en compte les conséquences qui en découleraient au cas où la direction des domaines mettait à exécution ses menaces. Celle-ci, pour rappel, a adressé récemment un ultimatum aux responsables et travailleurs de la SNTR, leur demandant de quitter le siège sous huitaine et les menaçant de poursuites judiciaires au cas où ils s’oppoaient à l’exécution du jugement de justice. Mais le collectif des travailleurs ne désarme pas et prône le dialogue pour trouver une issue favorable. « Il est hors de question de quitter notre siège sans une solution immédiate à notre problème », déclarent-ils en espérant que les services des domaines gèlent leur décision ou acceptent enfin de leur attribuer un nouveau siège sur les sites disponibles autour de la ville de Chlef. Signalons que le centre en question, situé au centre-ville, s’étend sur près de 4000 m2 et abrite deux logements de fonction. Il est considéré comme un « bien domanial » alors qu’il a toujours été occupé par la SNTR pour ses activités de maintenance, de transport et de fret.

Par A. Yechkour