Les agents de sécurité de la Société nationale du transport ferroviaire (Sntf) ont observé jeudi une journée de protestation perturbant ainsi le transport ferroviaire au niveau national.
D’après un cheminot rencontré à la gare Agha, Alger : «Certains d’entre eux travaillent pour la Sntf depuis 1998, cependant ils sont toujours avec des contrats à durée déterminée».
«La majorité d’entre nous empochent un salaire qui n’excède pas les 12 000 dinars», ajoute t-il, avant de dire que ces travailleurs ne bénéficient ni de la prime de risque, ni de celle d’ancienneté. En outre, ce débrayage, demeure une manière de faire entendre leurs revendications à la direction de la Sntf.
Ils demandent entre autres à obtenir des contrats permanents, l’augmentation de leur salaire et le versement des différentes primes auxquelles ils ont droit. Un agent de sécurité nous a indiqué que nous, syndicats, sommes déterminés à aller jusqu’au bout de notre action pour satisfaire nos revendications.
Notre interlocuteur a rappelé encore que pendant nos 10 ans de travail, accumulant des années d’expérience appréciable, nous percevons un salaire n’excédant pas les 12 000 DA, alors que les cadres dirigeants touchent des sommes colossales. Pire, la situation financière actuelle, selon lui, depuis 1998 ils n’ont pas régularisé notre situation.
C’est injuste, clame-t-il, le cheminot affirme que 800 des travailleurs se trouvent dans ce cas. Nous sommes des anciens dans ce service, nous entamons la 10e année sous contrat à durée déterminée, a-t-il souligné. Néanmoins, il a rappelé que «le syndicat a transmis une correspondance à la direction générale dans laquelle étaient mentionnées les circulations qui seront interrompues durant les jours de grève»
Par ailleurs, un autre cheminot répond à «ceux qui disent que le syndicat a présenté des revendications excessives » en lançant : «Les augmentations réclamées par les cheminots ne causeront sûrement pas d’impacts financiers lourds sur les équilibres budgétaires de la SNTF».
