La revendication des enseignants liée à la non dévaluation des grades des enseignants vient d’être prise en charge par la direction générale de la Fonction publique, selon le coordinateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), Meziane Meriane.
Il a indiqué ce mardi que “le bureau national du syndicat a reçu samedi dernier le procès verbal de la réunion ayant réuni ses représentants avec le ministère de l’Education nationale le 9 décembre dernier portant sur les préoccupations du syndicat dans lequel la direction générale de la fonction publique a répondu favorablement à la revendication portant sur la non dévaluation des grades des enseignants intégrés en tant qu’encadreurs.
Le coordinateur national du SNAPEST, saisi l’occasion pour appeler à “la révision” de l’accord conclu entre le ministère et la direction générale de la fonction publique pour corriger “l’erreur commise lors de l’intégration” ajoutant que les directions de l’Education “ont commencé l’application de l’intégration en procédant à la dévaluation des grades des enseignants à travers les wilayas”.
Par ailleurs, la même organisation syndicale a estimé dans un communiqué que “le reste des revendications n’ont pas été prises en charge par la tutelle sous prétexte que cela relève des prérogatives du Premier ministère”.
S’agissant de l’actualisation de la prime de zone et la prime de poste sur la base du nouveau salaire de base dans les régions du Sud et les Hauts plateaux, le SNAPEST rappelle que pour ministère de tutelle le dossier concerne tous les secteurs de la Fonction publique”.
Enfin une réunion d’évaluation de la situation des enseignants et l’examen de la “la nature du mouvement de protestation qu’il compte organiser prochainement”, le SNAPEST annonce la tenue d’un conseil national le 19 janvier prochain.
