Slimani : «Je ne réalise pas ce qui m’arrive encore»

Slimani : «Je ne réalise pas ce qui m’arrive encore»

Islam Slimani ne réalise pas ce qu’il est en train de vivre. Il y a quatre ans, il portait les couleurs de la JSM Chéraga, avant de rejoindre le CRB, puis devenir meilleur buteur de l’Equipe nationale, en arrachant par la suite un contrat professionnel avec le Sporting Portugal et, enfin, une qualification en Coupe du monde. Le joueur parle dans l’entretien qu’il nous a accordé de ce match gagné difficilement face au Burkina Faso.

Une qualification en Coupe du monde, c’est sans doute un moment très important dans votre carrière…



Ah oui, c’est sûr. Cette qualification en Coupe du monde est un moment magique dans ma carrière. C’est une première performance intéressante que je réalise avec l’Equipe nationale. C’est important pour moi. Je ne vous cache pas, je suis aux anges, et d’ailleurs je ne réalise pas ce qui m’arrive en ce moment.

Pourquoi ?

Il ne faut pas oublier, quatre ans en arrière, je jouais à la JSM Chéraga et maintenant, je vais disputer une Coupe du monde. Je ne m’attendais pas à ça. La Coupe du monde était l’un de mes objectifs et Dieu merci, je l’ai réalisé. A présent, il faut se fixer un autre objectif.

Au coup de sifflet final, vous avez assurément eu une pensée particulière…

Oui, c’est pour toute ma famille et le peuple algérien. Nos supporters sont vraiment merveilleux. Ils nous ont encouragés à fond tout au long de la rencontre. Ils ont joué leur rôle de douzième homme. Si aujourd’hui on est qualifiés, c’est aussi grâce à nos supporters. Même au match aller, beaucoup se sont déplacés à Ouagadougou pour soutenir la sélection nationale.

Le match était quand même difficile…

Ah oui ! Le match était difficile pour les deux équipes. C’était un match très serré et disputé. Elles voulaient gagner pour se qualifier au Mondial. Avec le résultat qu’on a réalisé à l’aller, on était plus avantagés que les Burkinabés. Notre adversaire était venu pour réaliser un bon résultat. La preuve, les Etalons ont tout fait pour nous battre. C’est ce qui a rendu notre mission difficile. L’essentiel, en ce moment, c’est la qualification. On doit, désormais, continuer à travailler plus pour nous améliorer. Il ne faut pas s’arrêter là.