Ayant obtenu l’accord de son club, l’attaquant des Verts, Islam Slimani, a bien voulu livrer ses impressions au Buteur, après avoir pris connaissance du groupe de l’EN dans ces éliminatoires de la CAN-2017 désormais décisives pour une qualification à la prochaine Coupe d’Afrique qui aura lieu au Gabon.
Islam, l’Algérie n’organisera pas la CAN-2017, quelle est votre réaction ?
C’est vraiment une énorme déception. On voulait absolument jouer une Coupe d’Afrique chez nous devant notre peuple pour lui offrir cette consécration qu’on attend depuis 1990, malheureusement ce ne sera pas le cas. Maintenant, il y a eu un vote que je ne peux commenter en tant que joueur, mais sachez que cela ne changera rien à notre détermination à soulever ce trophée. Cette décision doit nous motiver à bien se préparer pour aller la gagner là-bas.
Justement pour la gagner, il faudra passer par les éliminatoires qui seront décisives, vous avez hérité des Seychelles, du Lesotho et de l’Ethiopie ; un commentaire sur ce groupe ?
Vous savez, on était prêts à toutes les éventualités. Sachez qu’il y aura plus de détermination de notre part. Après, je pense que c’est un groupe bien à notre portée. Je ne peux dire facile parce qu’en football tout est possible, mais nous sommes aussi l’Algérie, donc on ne peut pas appréhender de telles équipes bien derrière nous. Il faudra se méfier et surtout ne sous-estimer personne. J’ai vu cette équipe du Lesotho qui évolue sur du synthétique.
Comment vous l’avez trouvée ?
Ce n’est pas une grande équipe quand même Mais, il ne faut pas oublier que les déplacements en afrique restent toujours difficiles. Qu’on le veuille ou pas, le contexte en Afrique est difficilement surmontable.
L’Ethiopie est une vieille connaissance, vous l’avez battue à deux reprises…
C’est exact, on connaît l’Ethiopie, mais on a vu qu’un match ne ressemble pas forcément à un autre. En football, il faut bien se préparer mentalement et techniquement pour gagner ses matchs, sinon, la surprise reste toujours de mise. Après, il ne faut pas oublier aussi qu’ils avaient mené au score à Blida.
C’est votre principal adversaire, à priori ?
Ça se présente comme ça, oui, mais au risque de me répéter, il faudra aligner un sans faute pour préserver notre statut de leader d’Afrique et surtout gagner en puissance et en confiance.
L’Ethiopie aura certainement une revanche à prendre ; des appréhensions ?
Franchement non, on les a battus l’année dernière, donc on ne sait pas encore comment évolue cette équipe. Alors le mieux c’est de ne pas faire nos matchs avant le jour J. Restons concentrés, solides et inch’Allah, tout ira bien pour nous.