Jeudi dernier aux environs de 19 Heures 30, l’effondrement du plafond d’un immeuble de la rue Ali Abdenour au centre-ville a généré un grande panique qui a été suivie par l’expression du mécontentement des habitants qui ont immédiatement bouclé le quartier pour empêcher les responsables locaux d’approcher ; ces derniers étant accusés » de ne pas avoir tenu leurs promesses telles le recasement des familles en danger et la réhabilitation des immeubles qui peuvent l’être » selon un père de famille rencontré sur place. Il faut dire que le problème du vieux bâti se pose depuis les années 90 avec la mise en place d’étayages métalliques provisoires, sur toute la longueur des arcades pour soutenir les immeubles et ce jusqu’à nos jours. Cette façon de faire sera suivie par une autre opération dite de » Projet » de restructuration du quartier du quartier Napolitain (houmet el talienne ) qui a consisté en l’évacuation d’une partie des habitants relogés dans la cité du Zeramna et la démolition de leurs maisons pour certaines ne nécessitant que de légers travaux , les lieux jusqu’à aujourd’hui sont toujours en attente d’êtres utilisés à quelques exceptions près qui ont été accordées à des propriétaires qui ont pu reconstruire leurs bâtisses et une mosquée alors que » lorsque l’on parle de restructuration, il est nécessaire d’avoir un plan d’ensemble » souligne un architecte . Pourtant, si l’on pose aux responsables locaux des questions sur la réhabilitation du vieux bâti, la réponse est invariablement » elle est en cours, sur la base d’une étude réalisée par l’Entreprise espagnole ‘Aquidos’ et le plan d’approche des travaux Confectionné sur la base d’une enquête faite par des équipes mixtes réunissant des Universitaires, des représentants du CTC , la DUC. . . . Cependant sur le terrain , seuls quelques immeubles des Arcades ont bénéficié du ravalement de leurs façades à l’exemple de l’ex- Crédit Populaire d’Algérie ( CPA. ) très beau de l’extérieur mais sans toit ni soutènement de l’étage, alors que cette structure presque centenaire ne peut être réhabilitée que par des spécialistes . En conclusion, les 160 milliards de centimes ( selon des sources fiables ) destinés au vieux bâti sont dépensés pour satisfaire des décisions unilatérales de responsables sinon comment expliquer la non-prise en compte , des travaux réalisés par l’Université du 20 août 1955 représentée par des professeurs émérites locaux et d’autres universités du pays avec à leur tète Madame Messaoudi chef du Département urbanisme de Skikda en relation également avec les scientifiques et chercheurs maghrébins, italiens, espagnols . . . Comment expliquer aussi la non prise en compte de la journée d’études organisée et financée par l’ OPGI. avec des intervenants spécialisés dans le vieux bâti venus de l’étranger et du pays il y a près de 4 ans . Comment le Bureau d’ études Aquidos a disparu de la phase travaux pour le suivi . Pourtant Skikda est riche en ‘expérience en matière de quasi échecs dans le domaine. Le vieux bâti à Skikda pour conclure est devenu un défi compliqué à relever car les élus locaux n’ont pas acquis l’amour du beau et surtout l’écriture de l’histoire locale.
M.O