Le tribunal criminel de Constantine (est) a condamné samedi à la peine capitale six hommes jugés pour un attentat revendiqué par Al-Qaïda et qui a tué à 18 gendarmes en 2009 dans l’est de l’Algérie, a rapporté l’agence de presse APS.
Le tribunal a condamné quatre autres coaccusés sur un total de 25 à deux ans de prison pour « soutien à groupe terroriste », selon cette source. Les quinze autres ont été relaxés.
La peine de mort, en vigueur en Algérie, n’a pas été appliquée depuis 1993.
Le parquet avait requis la peine capitale à l’encontre de quinze (bien 15) accusés et 10 ans de prison ferme pour les autres.
Le procès d’un 26e prévenu, en fuite, a été reporté, selon la même source.
Les accusés qui comparaissent depuis mercredi étaient poursuivis pour « constitution d’un groupe terroriste, meurtre prémédité et vol d’armes », selon l’accusation.
La branche maghrébine d’Al-Qaïda (Aqmi) avait revendiqué cet attentat qui avait coûté la vie le 17 juin 2009 à 18 gendarmes et un civil, dans la région de Bordj Bou Arreridj, à 235 km au sud-est d’Alger, selon un bilan officiel.
Deux bombes avaient explosé au passage des véhicules des gendarmes, avant que les assaillants n’ouvrent le feu, tuant leurs victimes avant de voler leurs armes et uniformes.
Les gendarmes revenaient d’une escorte de travailleurs chinois du groupement Citic-Crcc chargé de la réalisation du tronçon de l’autoroute est-ouest entre Alger et Bordj Bou Arreridj sur 220 km.