Six défis à relever pour moderniser la ville d Oran

Six défis à relever pour moderniser la ville d Oran

La modernisation de la ville d’Oran fait face à six défis qu’il faut impérativement relever, a indiqué dimanche l’inspecteur régional de l’Urbanisme, M. Abdelawahed Temmar, à l’occasion de la Journée de la Ville. Dans une conférence intitulée « Le défi d’une ville moderne », M. Temmar a estimé, devant les élus locaux, que les six défis sont la vocation de la ville, la mobilité dans la ville, la qualité de l’environnement, le patrimoine culturel, l’habitat et la bonne gouvernance urbaine.

Pour ce qui est du premier défi, l’inspecteur régional de l’urbanisme a estimé que « le développement d’une ville ne peut se faire sans une vocation claire ». Le grand Oran, a-t-il argumenté, à la double vocation culturelle et économique : « culturelle de par ses 63 monuments historiques édifiés à travers la wilaya, et économique par sa position géostratégique, son potentiel économique ainsi que ses infrastructures (port, aéroport, Chambre de commerce,…) ».

Dans ce sens, le conférencier a souligné l’importance d’opter pour une vocation « claire et précise » de la ville et d’y axer tous les efforts en vue du développement de cette Cité.

S’agissant du deuxième défi, la mobilité dans la ville, M. Temmar a noté l’importance d’assurer une bonne organisation du transport urbain, à même de faciliter les déplacements intra-muros. Le projet du tramway, devant être réceptionné à la fin de l’année 2012, sur un tronçon de 18 km, demeure l’unique grand projet pour le développement du transport en commun qui ne couvre pas toute la demande, a-t-il indiqué.

Abordant le troisième défi qui concerne la qualité de l’environnement, l’inspecteur régional a rappelé que la norme internationale concernant les espaces verts est de 10 m² par habitant, alors que celle d’Oran ne dépasse pas 1,5 m² par habitant.

A cet effet, il a prôné l’adoption de la formule des « forêts urbaines » qui a donné ses fruits dans plusieurs villes à travers le monde telles que Nantes, Bruxelles, Londres et bien d’autres.

Le conférencier a, par ailleurs, souligné l’importance de mettre en valeur le patrimoine culturel de la ville qui compte 63 monuments et de régler le problème de l’habitat précaire, « qui n’est spécifique ni à Oran ni à l’Algérie », a-t-il dit.

Concernant le défi de la bonne gouvernance urbaine à relever, M. Temmar l’a défini comme « une synergie entre élus et experts », considérant que la bonne gouvernance urbaine « n’est pas l’affaire seulement du wali ou du maire ». Cette conférence a été organisée par l’APC et l’Université d’Oran